L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, s'est exprimé en conférence de presse à la veille du match contre le Bayern Munich en Ligue des Champions.
Le 0-4 à l'Allianz Arena il y a 10 ans : "Tout ce qui appartient au passé n'est qu'un bon souvenir. Demain, ce sera une autre histoire. C'est le premier match d'une demi-finale. Nous sommes confiants mais en sachant que nous affrontons un adversaire qui a des armes et qui est très fort. Peu de gens dans cette salle pensaient que j'aurais l'occasion de donner cette conférence de presse aujourd'hui. On aborde le match de demain en ayant en tête qu'il s'agit d'une confrontation de 180 minutes."
Le Real est favori ? "Non, nous avons confiance en nous mais aussi beaucoup de respect pour le Bayern. Ils n'ont pas fait une saison parfaite en Bundesliga mais ils ont été très forts contre Arsenal au tour précédent. Il faut aussi regarder l'histoire du club qui ressemble à la nôtre. L'Histoire compte beaucoup ici."
On a sous-estimé le Real ? "On ne sous-estime jamais le Real dans cette compétition. On ressent beaucoup de respect de la part de tout le monde."
En quoi les deux clubs de se ressemblent ? "En terme de qualité, les deux équipes sont fortes en transition, elles peuvent jouer de différentes manières. Nous sommes deux équipes qui n'avons pas une identité très claire. On peut jouer de différentes façons."
Vous préférez Mendy ou Davies ? "Je peux parler de Ferland, qui a souffert d'une surcharge musculaire mais qui a récupéré et ça nous réjouit. Je n'aime pas parler des adversaires. Par respect."
Quelle relation entretenez-vous avec Munich ? "C'est une très belle et fantastique ville même si, malheureusement, la langue allemande n'est jamais vraiment entrée dans ma tête. Mon fils oui, il l'a très bien appris. C'est une excellente ville pour vivre."
Es un fenómeno Ancelotti:
— Madrid Sports (@MadridSports_) April 29, 2024
Tchouaméni sera titulaire demain ? "Il n'a jamais perdu cette saison... mais je pourrais aussi te dire que nous nous sommes qualifiés au retour sans lui. Il jouera demain. Où ? Je ne sais pas."
Quelle est l'importance d'avoir un entraîneur expérimenté dans un match comme demain ? "Le rôle le plus important n'est jamais celui du coach. Il y a deux types d'entraîneurs selon moi et j'ai une idée très claire sur le sujet : il y a ceux qui ne font rien et ceux qui causent beaucoup de tort. Moi j'essaye d'être parmi les premiers. Le match appartient aux joueurs. L'entraîneur peut déterminer une stratégie, les convaincre... mais ensuite, c'est la qualité et l'engagement des joueurs qui fait la différence."
Qu'apporte Jeremy de Leon ? "Quand on s'entraîne, on aime être 20 joueurs et nous n'étions que 19 donc on l'a appelé récemment. J'ai parlé avec Raúl et il m'a dit qu'il était sérieux, tranquille et bon joueur."
Bernardo Silva a dit que le Real était une équipe "bizarre". Vous comprenez ça ? "Moi ? Je ne sais pas. Nous ne sommes pas bizarres. Je pense que le poids du maillot pèse dans cette compétition mais je n'ai rien à répondre à Bernardo. C'est un fantastique joueur."
Avez-vous la sensation que demain vous pouvez prendre des décisions injustes ? "C'est le cas à chaque fois que je compose une équipe ! Mais c'est mon travail. Tous les joueurs sont en train de revenir. Militao a totalement rempli son rôle contre la Real Sociedad même s'il manque de temps de jeu. Il est dispo et peut jouer demain. Je ne peux pas penser si je suis juste ou pas parce que je le suis à tous les matchs envers quelqu'un. Hélas, c'est mon rôle."
Tuchel a dit que Gnabry allait marquer demain : "Il a des options oui, comme Sané, Kane ou Musiala. Vinicius a plus de chances de marquer que Mendy aussi. C'est statistique ! On respecte énormément son attaquant."
La guerre Tuchel-Hoeness : "Je peux seulement dire que Tuchel est un grand entraîneur, un excellent stratège, jeune et avec des équipes très bien entraînées. J'ai beaucoup d'affection pour lui et je le respecte."
Demain, il y aura quelque chose de bizarre ? "Je n'ai songé à aucune variante tactique. On doit bien évaluer à comment jouer sans perdre notre identité... qui est très claire. Il sera important de bien défendre, éviter les contre-attaques et bien attaquer. On ne peut pas se manquer."
Vous avez personnellement un sentiment de revanche ? "Non. J'ai eu la chance d'entraîner le Bayern même si ça n'a pas pu être plus longtemps que ça. J'en garde un fantastique souvenir. Surtout de Rummenigge."