L'entraîneur du Real Madrid a donné sa dernière conférence de presse d'avant match de la saison, celle qui précède la finale de la Ligue des Champions à Wembley (samedi, 21h00).
Comment se sent l’équipe ? " Nous avons eu le temps de préparer le match et je vois que le vestiaire est concentré, focus et confiant pour affronter le match le plus important de la saison. Nous avons beaucoup de respect pour nos adversaires et j'espère que tout se passera bien."
Lunin et Courtois : "Lunin a eu la grippe et fera le voyage demain. Il va bien. Mais demain, il sera sur le banc, c’est Courtois qui jouera."
Votre discours d’avant-match sera-t-il rationnel ou plutôt émotionnel ? "La priorité est de transmettre des idées claires aux joueurs. Je serai le plus direct possible car plus je serai direct, moins l'équipe sera nerveuse. Je serai tactique. Les émotions viennent plus tard et chacun les gère selon son caractère. Avant le match, il y aura des émotions négatives, mais la peur est un élément important pour bien faire les choses, nous devons le savoir. Nous avons fait preuve de qualité et de sacrifice collectif. Ces deux éléments seront les clés du match de demain."
Ce sera sa huitième finale de Ligue des champions, mais la première du Real à Wembley. Qu'est-ce qui la rend si spéciale ? "Deux raisons. Tout d'abord, jouer ce match, le plus important de la saison et, en plus, le faire dans un cadre historique. Nous sommes heureux et nous espérons montrer le meilleur de nous-mêmes demain."
Comment se portent vos nerfs et que pensez-vous des propos de Rodrygo ? "Je suis heureux d'être ici. Ce n'est pas la première fois et j'espère que ce ne sera pas la dernière. Nous avons apprécié la préparation, c'est tout ce que je peux dire. Maintenant, j'ai une confiance maximale en mes joueurs, qui vont tout donner, comme Rodrygo, qui a été, est et sera important. Il n'y a aucun doute là-dessus."
Le caractère du Real dans les dernières minutes... d'où vient-il ? "C’est une question compliquée. Ça dépend. Mais il y a quelque chose de spécial dans ce club. Si souvent, ce n'est pas le fruit du hasard. Peut-être l'histoire, la tradition, la qualité... Je ne sais pas, mais c'est arrivé plusieurs fois et cela signifie que ce n'est pas une coïncidence."
Quelle est la différence entre l'Ancelotti d'aujourd'hui et celui d'il y a dix ans ? "J’ai dix ans de plus (rires), mais je me sens encore jeune, c'est vrai. La première fois que j'ai participé à une finale de Ligue des champions, c'était il y a dix ans et j'ai beaucoup appris. Cette génération est capable de faire de grandes choses... et elle a encore des joueurs qui étaient là il y a dix ans. C'est incroyable, quand on y pense."
Ce qui se passera demain peu changer toute une saison ? "Notre obsession est de rivaliser, de donner le maximum à chaque match. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait... mais il est évident que gagner la Ligue des Champions est très important. Cela dit, la saison est déjà très réussie, peu importe ce qui se passera demain."
Comment avez-vous maintenu le niveau après le départ de Benzema ? "C’est une question d'attitude et d'esprit. Nous avons traversé des moments où les joueurs ont été capables de se montrer, de monter en puissance. Nous voyons des opportunités dans ces moments-là."