Federico Valverde a accordé une grande interview à France Football durant cette trêve internationale. Extraits.
Le sélectionneur de l’Uruguay : "Avec Bielsa, on travaille beaucoup plus. Il vous épuise physiquement. Et mentalement aussi, mais au final, cela reflète ce qu'il attend des matchs. Il y a cette volonté de presser, de tout faire avec intensité, cette folie qui vous épuise mentalement mais qui paie le jour du match et vous procure du plaisir. Tout ce qui sort de la bouche de Bielsa est bon pour apprendre."
Zidane et Ancelotti : "Ils partagent la même vision du football, la même manière de communiquer avec nous et de transmettre des plans. Le même niveau d'exigence, aussi. Ils connaissent parfaitement chaque joueur qu'ils coachent. De plus, ils envoient constamment des ondes positives."
Marge de progression : "J’aimerais m’améliorer dans la manière d'attaquer les espaces, mais aussi dans le calme, dans la clarté. Il est absolument nécessaire pour moi de maintenir mon intensité, mon envie de tout donner toujours, à la manière uruguayenne, tout en montrant calme et clarté mentale."
L’arrivée de Mbappé : "C’est une chance de l’avoir comme coéquipier. Je peux en profiter, mes enfants peuvent le voir. Il faut se souvenir que beaucoup de gens ont parlé en promettant qu’il allait rapporter des problèmes ici, qu’il allait y avoir des conflits… Toutes ces rumeurs ont fait pschitt. C’est vraiment une belle personne. Et son espagnol est impressionnant, meilleur que le mien !"
Travailler en défense pour les attaquants du Real : "Il y a des joueurs qui n'ont pas besoin de défendre... Personnellement, ça ne me dérange pas de courir pour nos attaquants afin qu'ils puissent en bénéficier. C'est bien que les attaquants nous aident de temps en temps, mais c'est pareil avec les défenseurs : personne n'attend d'eux qu'ils attaquent pendant quatre-vingt-dix minutes."
Le trio Kroos, Modric et Casemiro : "Jouer avec eux vous fait mûrir de quelques années. Ils m'ont beaucoup conseillé. Quant à Kroos, je lui aurais donné un Ballon d’Or. Au delà de ses qualités techniques et tactiques, il y a aussi ses qualités humaines."
Nouveau rôle de mentor pour les plus jeunes comme Güler ou Endrick : "J'essaie de transmettre ce qu’on m'a appris quand j'étais à leur place. Cette saison, ils sont dans la meilleure équipe du monde. Nous devons maintenir cette faim. Nous devons aussi nous occuper des premières périodes. Parfois, nous entrons sur le terrain trop détendus."
Le Ballon d’Or 2024 : "Je serais très heureux si je terminais dans le top quinze, mais que comme je cherche toujours à progresser, j’aimerais être parmi les dix premiers l'année prochaine, et ainsi de suite. Il faut toujours viser haut, année après année. Sinon, vous stagnez et vous ne grandissez pas."