À deux jours d'affronter le PSG avec son nouveau club, le joueur du Real Madrid Eden Hazard a accordé une interview aux médias de l'UEFA.
Pourquoi avoir choisi le Real
?
C'était dans mes plans. Quand j'étais à Chelsea, je savais que mon
rêve était de jouer pour ce club un jour. Je ne m'attendais pas à
rester sept ans à Chelsea, mais à la fin tout s'est bien passé et
j'ai eu la chance de gagner quelque chose chaque année. Je crois
que c'est pour ça que j'y suis resté aussi longtemps. Aujourd'hui,
c'est un rêve pour moi d'être ici et j'espère en profiter au
maximum.
Qu'est-ce qui rend ce club si
spécial ?
Je crois que c'est parce qu'il est reconnu en France et parce que
Zidane a joué au Real Madrid quand j'ai commencé ma carrière de
footballeur. Alors, pour moi, c'était 'le club'. Ensuite, il y a ce
maillot blanc et le Bernabéu, qui est le meilleur stade. En plus de
cela, quand j'étais petit, je supportais le Real, je voulais
également venir pour cette raison.
Ressens-tu la forte connexion
entre ce club et la LDC ?
Oui, dès que je suis arrivé je l'ai senti. On le sent car c'est le
club qui l'a gagné le plus grand nombre de fois. Quand on est au
Real Madrid, et même si c'est ma première année, on se raconte
qu'en parlant avec les supporters, tout le monde veut gagner la
Ligue des Champions. C'est pour ça que je crois qu'il y a tant
d'attentes dans cette compétition et c'est la raison pour laquelle
ils l'ont remporté plus de fois que n'importe quelle autre
équipe.
Comment c'est de travailler avec
Zidane ?
Ça fait plus d'un mois que nous travaillons ensemble et je suis
heureux. Je me sens comme un gamin, pas seulement pour lui, mais
également pour les autres joueurs. J'apprends tous les jours et
j'apprends à les connaitre. C'est génial de travailler avec un
entraîneur dont on peut sentir qu'il a été joueur quand on parle
avec lui. Je n'ai besoin que d'apprendre de lui et je suis sûr que
tout se passera bien.
Te rappelles-tu où tu étais il y
a 11 ans lorsque Zidane a marqué ce mythique but en finale de la
Ligue des Champions contre Leverkusen ?
Je ne crois pas l'avoir vu en direct. Nous regardions beaucoup de
foot, mais nous ne pouvions pas toujours voir la Ligue des
Champions. À cette époque, je devais m'habituer à me reposer. Je
crois que Thorgan et moi avons essayé de l'imiter dans le jardin,
mais nous n'avons jamais réussi. Comme un vrai supporter que
j'étais depuis petit, c'est un très bon souvenir. Je me rappelle
également des autres joueurs : Raúl, Figo, Ronaldo... C'était
génial de les voir. Nous nous sentions attirés par ce club car il
avait toutes ces stars qui jouaient ensemble. En plus de toute
l'histoire du Real Madrid.
T'es-tu fixé des objectifs au
Real Madrid ?
Non. J'ai toujours travaillé sur la base de mon travail sur le
terrain. Bien entendu, quand on est dans un club comme ça, on a
besoin de gagner et de marquer. Mais je me suis toujours comporté
de la même manière et c'est encore une fois ce que j'essayerai de
faire. J'essaye de me divertir le plus possible sur le terrain et
je sais que si je le fais, les résultats arriveront. Dans ce grand
club, je veux tenter que les gens me voient plus, gagner des matchs
et marquer des buts. C'est un peu ce que j'ai fait à Chelsea, mais
j'essayerai de le faire de nouveau au Real Madrid, et encore mieux
si possible.
Qu'as-tu ressenti le jour de ta
présentation ?
Quand je suis arrivé, j'étais sur le terrain comme à la maison car
c'est ce que je suis habitué à faire quand je suis dans un stade.
Ce qui a été différent, ça a été la conférence de presse, de voir
tous les supporters, tous les écrans, le président donnant un
discours, toutes les caméras qui étaient braquées sur moi... Je ne
crois pas que je puisse le décrire. J'ai ressenti de l'émotion,
c'était agréable, mais on se sent également un peu impatient quand
on voit toutes ces personnes. Je suis meilleur quand je laisse mes
pieds parler sur le terrain.
Qu'est-ce qui est le plus beau
dans le football qui se joue en Espagne ?
Je crois qu'ici, les fans sont réellement des fans. En Angleterre,
il n'y avait pas tant de fans. Les gens de là-bas aiment le
football, les jeunes, les adultes, les adolescents, ils sont
réellement intéressés par le football, mais ils ne sont pas aussi
fanatiques pour leurs équipes. Quand j'étais à Chelsea et que nous
perdions, nous étions déçus comme les supporters, mais je n'ai
jamais senti que c'était un désastre. C'est différent en Espagne.
Le football est tout pour eux et cela dépend des joueurs de tout
donner.
Que crois-tu devoir encore
améliorer dans ton jeu ?
Beaucoup de choses. Jouer dans un championnat différent signifiera
que j'apprendrai de nouvelles choses. Le style de jeu est un peu
différent, tout comme la préparation des matchs. Il y a des choses
qu'on peut apprendre tous les jours, c'est difficile de dire si je
peux m'améliorer techniquement ou tactiquement. On peut et on doit
apprendre toujours de nouvelles choses. Je me suis dit à moi-même
que j'apprendrais progressivement des choses.
En plus du football, as-tu
d'autres passe-temps ?
Oui. J'aime
le basket, mais ce n'est pas grave si je passe trois semaines sans
voir un match. Je joue au foot tous les jours, mais c'est bien de
se déconnecter parfois. J'aime passer mon temps en famille ou
m'essayer à d'autres sports. J'aime aussi sortir avec mon épouse ou
faire des activités en famille.