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Cela fait longtemps que l’on n’avait plus vu le Real Madrid autant manquer d’appétit à l’ouverture des mercatos d’été notamment. Même si l’effectif n’était pas doté de nouvelles grandes stars du football, l’équipe enregistrait néanmoins chaque été, la signature d’un renfort de catégorie (Kroos, James, etc.), à défaut de finir par le devenir (Kovacic notamment) entre 2014 et 2017. Seulement, les années passant, force est de constater que l’équipe a perdu en qualité, car elle a enregistré de nombreux départs qui n’ont pas été correctement palliés.
La Grosse débandade
Cet été encore, quelques joueurs décisifs ont quitté le navire, à l’instar de Kovacic est parti à Chelsea après avoir anticipé la mise en avant évidente de Ceballos. Mais c’est surtout le départ de Cristiano Ronaldo qui a été le plus marquant. Le meilleur buteur en activité du club a quitté la capitale madrilène pour rejoindre la Juventus de Turin, contre 117 millions d’euros, après que le club ait déjà enregistré celui de Zinedine Zidane un mois avant. Une combinaison létale. Or, Perez qui savait déjà pour Zidane, se met à lui chercher rapidement un remplaçant et finit par pêcher, en plein début de mondial, au sein même de la fédération espagnole de football : Julen Lopetegui, après avoir essuyé des revers de Nagelsmann (RB Leipzig), Maurizio Sarri (ex-Naples) et Antonio Conte (ex-Chelsea) notamment.
La Possession : l’arbre qui cachait le désert !
A son arrivée à Madrid, Lopetegui dispose d’un bel arsenal, même s’il sait déjà que le départ et le legs de Zidane seront difficiles à digérer et assumer au sein du club. Mais il ne s’attendait sans doute pas à tout ce qui allait suivre : perte de Ronaldo, recrutement de Courtois. Entretemps, sachant que l’équipe manquerait de repères offensifs, il demande à tenir sous ses ordres un vrai buteur (Mariano finit par signer en fin d’été), sachant que Bale est médicalement non fiable, et Benzema capable de traverser des périodes inquiétantes d’inefficacité. Lopetegui connaît le football et est assez sage pour comprendre que cette équipe a perdu du poids, et que Perez ne remplacera pas Ronaldo par un joueur d’une aura similaire. Il devra se contenter de joueurs de seconds rangs, sachant qu’en plus ses requêtes personnelles niveau recrutement, ont quasiment toutes été rejetées (Hector Herrera du FC Porto notamment) et que Kovacic qu’il espérait conserver, est finalement allé renforcer Chelsea où il trouve le temps de jeu qu’il désirait. Lopetegui sait déjà que la saison s’annonce difficile, mais veut donner une mentalité ambitieuse à ses troupes, lesquelles assurent aussi, publiquement du moins, que le départ de Ronaldo laissera de la place au talent de Asensio, l’explosion de Benzema et du leadership à Bale. L’entraîneur choisit renforcer la cohésion de groupe, et propose un style de jeu choral, un tiki-taka depuis lequel il espère divertir le madridisme non sans assurer le succès. Il fallait aussi s’assurer que tout le monde puisse marquer (milieu et attaque notamment), permettant ainsi de récupérer les buts fournis habituellement par Ronaldo. La première défaite en Supercoupe d’Europe a donné un préavis, sur la stérilité du jeu madrilène, que les premières journées du Championnat (3 victoires en autant de matches) et une brillante démonstration en C1 contre la Roma ont rapidement évacué. Il aura suffit que l’Espanyol (1-0), Atletico (0-0), Sevilla (0-3), le CSKA Moscou (0-1) et Alavés (0-1) auront suffi à démontrer que le Real est plus que prévisible et manque surtout de solutions dans le jeu, pour se créer des occasions, cadrer ou concrétiser. Pire : Benzema et Bale ont chacun exposé leurs côtés négatifs au grand jour (inefficacité notoire pour le premier et manque de leadership et de fiabilité évidente pour le second), plongeant l’équipe dans une période de doute jamais vue (plus de 400 minutes sans marquer le moindre but), alors que le décollage d’Asensio, pourtant titulaire désormais ne semble pas programmée. Modric et Ramos pas forcément au niveau, en termes de régularités. Voilà donc qui donne raison à Kroos, Casemiro et Navas notamment, qui n’avaient pas peur de reconnaître, dès le départ, que le départ de Ronaldo affaiblissait le Real. Passes arrières, combinaisons statiques, centres inutiles dans l’axe, lenteur dans la construction, aucun jeu ou action de rupture de lignes ou de vis-à-vis, etc. Le Real est 4e de Liga et n’a pas su profiter des quatre faux pas consécutifs du Barça en Liga, et l’équipe ne dégage même pas cette impression, bien qu’elle souffre de nombreuses indisponibilités (Marcelo, Carvajal, Isco).
Après les Champions League, le Nouveau Bernabeu…
Il est de notoriété publique que Cristiano Ronaldo avait toujours voulu passer devant Don Alfredo Di Stefano dans le panthéon des plus grands joueurs à avoir revêtu le maillot Merengue. Une tâche bien ardue, que celle de retirer cet honneur à celui que l’on surnomme la Saeta, qui avait laissé 8 Ligas et 5 Coupes d’Europe au Real lorsqu’il arrêtait sa carrière de footballeur. Mais il y a toujours eu un autre type de challenge qui se joue sous nos yeux à l’ère actuelle : c’est Florentino Perez qui veut égaler à tout prix le Sieur Bernabeu dans la mémoire du madridisme. Il le poursuit inlassablement. Récemment, Perez a donc endetté le Real Madrid à hauteur de 400 millions d’euros. Peut-être a-t-il ainsi profité de ses faibles investissements pour renforcer l’équipe afin de prendre le pari de rénover l’enceinte madrilène. Ce nouveau stade viendra couronner, reconnaissons-le tout de même, une trajectoire déjà pleine de désillusions, mais aussi de nombreuses célébrations. Il aurait donc préférer tout miser sur l’avenir marketing du club, plutôt que d’investir sur le sportif. Un nouveau stade plus moderne, et puis de nouvelles stars pour le rendre encore plus scintillant.
… Avant Neymar (Ou Hazard) ?
Neymar a toujours été la grande attraction de Perez depuis sa tentative ratée de l’attirer à Madrid à l’été 2013 (chipé par le Barça pour quasiment trois fois moins que la somme demandée à Madrid : 57 millions d’euros, contre 150 !!). Le redoutable homme d’affaire n’a évidemment pas lâché l’affaire. Il compte en faire le successeur de Ronaldo au Bernabeu, quitte à sacrifier dans l’attente que ce dernier soit plus accessible, une saison entière. Bien qu’il s’agisse là d’un luxe que le Real ne peut se permettre, il faut reconnaître, à sa décharge, que les grands joueurs se font de plus en plus rares, et disposent de closes libératoires pour le moins intimidantes. Dans ces conditions, laisser partir Ronaldo était un gros risque, mais la révolution de Perez et la renaissance de Madrid passait par cette décision difficile. Elle ne fait d’ailleurs que débuter, au regard des rumeurs de départs incessants qui ont entouré Marcelo et surtout Luka Modric durant l’été dernier. Si Perez n’avait pas la moindre intention de retoucher son effectif, force est pourtant de croire qu’un autre élément pourrait venir troubler ses plans, car la patience est un luxe inadmissible à Madrid où seule la victoire et les titres comptent, saison après saison.
Au vue des mauvais résultats actuels, les rumeurs autour de la venue de Eden Hazard depuis Chelsea sont remises à l’ordre du jour. Le joueur est disposé à faire le grand saut et n’a jamais cessé de clamer sa volonté de rejoindre Madrid. Zidane l’avait demandé en son temps, sans succès. Et voilà que Bale, Benzema et Asensio, qui auraient pu prouver que Ronaldo leur faisait effectivement de l’ombre, ont laissé passer leurs chances, obligeant Perez à songer à effectuer un mouvement alors inattendu, et même non désiré au courant de l’été dernier.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title="Prochaines tribunes" tab_id="1539160777479-1e7890ab-20e7"][/vc_tta_section][/vc_tta_accordion][/vc_column][vc_column width="1/6"][/vc_column][/vc_row]