Jesús Vallejo se confie dans une interview pour Marca. La grande sensation du moment parle du foot allemand, de son adaptation, et du Real, bien sûr.
Titulaire en charnière centrale avec un Eintracht Frankfurt quatrième de Bundesliga, l'Espagnol de dix-neuf ans est en grande confiance. La tendance actuelle et à un retour à Madrid dans six mois. Parfait ! Cela coïncide avec son rêve.
Qu'est-ce que ça fait de recevoir tant d'éloges pour sa
première expérience à l'étranger ?
"Je pense toujours
que ça a à voir avec l'équipe. Le coach nous dit que si on fait une
bonne année au niveau collectif, et c'est le cas jusqu'à
maintenant, nous allons tous être renforcés individuellement. Je
crois que c'est l'objectif à suivre ; maintenir cette ligne, et si
c'est possible, s'améliorer."
Vous vous attendiez à ce que la saison se passe de cette
manière-là ?
"On n'imagine pas comment peut être une
saison jusqu'à la trêve hivernale. Je voulais être le plus
compétitif possible et jouer le plus grand nombre de matchs. À
partir de là, je n'avais aucun autre objectif en vue."
En quoi le foot allemand est différent, et en quoi il
constitue un bon apprentissage ?
"Ce que j'ai remarqué
de différent entre la Bundesliga et la deuxième division, ce sont
les transitions. Les deuxièmes mi-temps c'est souvent de la folie !
Tu dois être très bien préparé physiquement, parce que ça te
demande d'être à ton maximum. Tu finis les matches très
fatigué."
Quel a été la clé pour jouer avec une telle confiance
dans ton nouveau club ?
"L'une des clés a été le fait
que l'équipe ait bien fonctionné. Au final, quand une équipe
fonctionne, les entraîneurs continuent à accorder leur confiance
aux mêmes joueurs. Ça c'est une des clés. L'autre, c'est le fait
que je me sente très bien physiquement."
L'adaptation à l'Allemagne a-t-elle été facile
?
"Beaucoup de choses me manquent : ma famille, ma
copine, mes amis, ... Mais il faut s'adapter. Personnellement, je
m'en sors bien, même si c'est vrai qu'il y a des moments plus durs.
Maintenant nous avons une trêve hivernale qui va me faire un bien
fou."
Vous suivez le foot espagnol ?
"Bien sûr !
Je suis en train de suivre le Real et Zaragoza. Je regarde tout ce
que je peux, mais parfois ça coïncide avec nos matches. Alors je
vois les rediffusions. Je suis un passionnée de foot espagnol."
On vous appelle depuis Real Madrid pour vous donner des
indications ?
"Ils m'avaient dit qu'ils allaient être
en observation constante, qu'ils n'allaient pas m'appeler toutes
les semaines, mais que je sois conscient qu'ils allaient me suivre.
Ceux avec qui j'ai le plus de contact, ce sont les gens des
services médicaux. Ils me suivent au niveau alimentaire et
préparatoire. Avec eux, je communique chaque semaine."
De quoi rêve Vallejo ?
"Je l'ai toujours
dit : si un jour j'ai signé avec le Real Madrid, c'est parce que
j'ai l'espoir de jouer là-bas. J'ai ce mélange de sentiments. Je
dois être centré sur l'Eintracht, et si je ne le faisais pas, je me
tromperais. Mais il est aussi clair que j'ai l'espoir de jouer un
jour pour le Real."
Quel est le cadeau de Noël qui vous a le plus enchanté
durant votre enfance ?
"Le foot a commencé à me plaire
tardivement. Je jouais toute la journée avec les petites voitures.
Mon grand-père m'a offert des cassettes d'Olive et Tom. À partir de
là, j'ai commencé à aimer davantage le foot, à cause des trucs
exagérés que faisait Olive."