L'Espagnol, sifflé dès qu’il a commencé à s’échauffer en seconde période, a reçu une véritable bronca des supporters du Betis.
Dani Ceballos ne gardera pas un bon souvenir de son retour au Benito Villamarín. Sifflé dès son entrée à l'échauffement - il y avait déjà eu de timides sifflets lorsque son nom a retenti à l'annonce des compositions - le rugissement des supporters du Betis a été monumental lorsque Carlo Ancelotti a décidé de le faire entrer à la place de Luka Modric. Ceballos, comepipas", scandaient les tribunes du Gol Sur.
La relation entre Ceballos et les supporters du Betis est marquée par l'amour et la haine depuis son départ en 2017. Les supporters ont été extrêmement blessés par le départ du jeune joueur du centre de formation qui était destiné à diriger l'équipe du Betis, et n’ont pas manqué de lui rappeler lors de ses précédents retours au Villamarín...
❌ Ceballos no termina de arrancar con el Real Madrid, suplente y desaparecido cuando juega
👀 ¿Qué está pasando con el centrocampista? pic.twitter.com/AyB1spGfcR
— Diario AS (@diarioas) December 9, 2023
Pourtant, tout semblait rentrer dans l'ordre. Les clins d'œil constants du joueur sur les réseaux sociaux à l’intention de son ancien club semblaient avoir initié une nouvelle étape dans cette relation avec les supporters sévillans. En fait, le Betis a même rêvé du retour de Ceballos lors des derniers mercato, mais les difficultés économiques du club ont rendu l’opération impossible.
Un retour impossible
Le renouvellement du contrat du milieu de terrain avec le Real Madrid a mis fin aux chances du Betis de récupérer l'un des meilleurs joueurs de son académie de la dernière décennie. La frustration des supporters, qui ne comprenaient pas non plus les messages incessants de Ceballos s'il n'y avait aucune chance réelle qu'il revienne au Betis, est certainement à l'origine de l'accueil sévère qui lui a été réservé ce samedi.
Si Bellingham s'est attiré les foudres du public après sa célébration particulière du 0-1, l'entrée en jeu de Dani Ceballos a changé l'objectif du public. A chaque fois qu'il touchait le ballon, l'Espagnol entendait les sifflets de tout un stade, stade qui a même célébré le carton jaune que Soto Grado lui a infligé dans les derniers instants du match…