L'historique gardien de but paraguayen s'est à nouveau exprimé sur le cas Vinicius, quelques jours après avoir traité le joueur du Real Madrid de "tapette".
Trois jours plus tard, la polémique reprend de plus belle. Cette fois, par le biais d'une station de radio et non sur les réseaux sociaux, et avec une réponse constante à ce qu'il a dit mardi dernier.
"Qu’il arrête d’être une tapette, le football c’est pour les hommes", a déclaré José Luis Chilavert sur X le 26 mars, un jour après la conférence de presse de Vinicius à Valdebebas au cours de laquelle le Brésilien a fondu en larmes. Ce vendredi, sur la radio argentine Splendid AM, Chilavert s’est exprimé à nouveau sur le sujet et ne semble pas avoir changé d’avis.
Vinicius se emocionó al responder una pregunta sobre el racismo. "Solo quiero jugar al fútbol y nunca ver sufrir a las personas negras".pic.twitter.com/oOjEBf9h6n
— VarskySports (@VarskySports) March 25, 2024
"Pourquoi ce que j'ai dit à Vinicius était-il si dur ? C’est juste du bon sens, pourquoi pleure-t-il ? Il a dit qu'il voulait que les noirs puissent vivre mieux, alors qu'est-ce que nous, les Blancs, devons faire ? Est-ce que nous devons nous suicider ? Quel est le problème ? Il ne faut pas déformer les choses", a commencé l'ancienne légende de Velez.
Et de poursuivre : "La discrimination existe en Argentine, en France, dans le monde. Quand je suis arrivé du Paraguay, on m'a traité d'affamé, de voleur d'argent. Rappelez-vous des insultes du public argentin…"
"Les caméras de Netflix étaient là"
"Ce que j’ai mis sur mon Twitter, c'est que le football est fait pour les hommes. Quand au Paraguay on dit ne sois pas une tapette, ce n'est pas du tout désobligeant. Les caméras de Netflix étaient là et il s'est mis à pleurer, que reste-t-il à un gars qui gagne 300 dollars par mois et doit nourrir quatre enfants ? Il joue pour le Real Madrid. D'ailleurs, il est le premier à attaquer les adversaires", a-t-il ajouté.
Avant de conclure : "Lorsque la police brésilienne a battu à mort les supporters argentins et ceux de Boca, où était Vinicius, qui est un exemple pour les dirigeants brésiliens ? Ils frappent des enfants, des femmes et des vétérans. Quand ils vous frappent, tout va bien, mais quand vous leur manquez de respect, ils se mettent à pleurer".