Le milieu de terrain d’Arsenal est revenu sur ses difficultés à percer au Real Madrid alors qu’il était très jeune.
Martin Ødegaard, joueur d'Arsenal depuis cinq saisons et capitaine des Gunners depuis trois, a signé au Real Madrid en 2015, alors qu'il n'avait que 15 ans. Il a fait ses débuts en équipe première à 16 ans, mais le petit prodige norvégien qui était destiné à devenir une star au Bernabeu n'a pas connu la trajectoire escomptée.
"C’était gênant. Tout le monde me voyait comme un gamin et tout ce que vous voulez, c'est être considéré comme un joueur normal. Je pense qu'il est aussi normal que lorsque vous jouez si jeune, on vous prête un peu plus d’attention", explique Ødegaard sur la chaîne YouTube officielle d'Arsenal, lorsqu'on lui demande comment il a supporté le fait que les experts, les journalistes et les supporters parlent toujours de son âge.
Martin Ødegaard with the beard for the new season, the Premier League ain’t ready 🧔♂️🇳🇴 pic.twitter.com/klEtuoLYpo
— Arsenal Inside (@arsenalinside_) August 14, 2024
À Madrid, le Norvégien n'a trouvé ni les minutes ni la régularité nécessaires pour répondre aux attentes qu'il avait suscitées. C'est après son départ en prêt à la Real Sociedad, et surtout lors de son arrivée à Arsenal, que Martin a commencé à vraiment briller : "Quand vous vieillissez et que vous jouez plus de minutes, je pense que les gens commencent à oublier votre âge et à voir vos qualités. Ils ne se soucient pas trop de votre âge et c'est l’essentiel".
Aujourd'hui, Ødegaard est une star en Premier League et une référence pour les jeunes joueurs des Gunners que Mikel Arteta intègre à la dynamique de l'équipe première, comme cela s'est produit avec lui lorsqu’il a débarqué au Real Madrid.
"Quand je suis arrivé à Madrid et que j'ai commencé à m'entraîner avec l'équipe première, tous les grands joueurs étaient là, comme Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et Gareth Bale. Entrer là-dedans, dans ce vestiaire, puis aller sur le terrain avec eux et voir leurs qualités.… C'était des moments irréels", admet le Norvégien.
