Le président de la Liga ne lâche pas d’une semelle le club madrilène cette saison, et ne s’est pas retenu d’adresser de nouvelles critiques dans ses récentes déclarations.
Cette fois, c'est lors d'une interview accordée à la Fondation Juan XXIII qu'il a passé en revue les sujets les plus brûlants de l'actualité et, parmi eux, les plaintes arbitrales du Real Madrid.
"C’est la tension qui règne entre un club et les arbitres. Si la Coupe du Roi n'avait pas eu lieu, ça aurait été à cause du conseil d'administration du Real Madrid. Ils essaient de généraliser en disant que ça concerne beaucoup de clubs mais les autres se plaignent une ou deux fois par an. La télévision du Real Madrid, c'est toutes les semaines", a lancé le dirigeant.
Chose qu’il affectionne tout particulièrement, il a ensuite parlé de sa relation avec Florentino Pérez, avec qui il a reconnu être en désaccord sur pratiquement tout.
"C’est un adversaire dans les concepts de la façon dont il veut le football professionnel. Nous sommes aux antipodes. Il veut un football élitiste et hiérarchique. Il a été un grand gestionnaire du Real Madrid, il l'a rendu puissant. Mais c'est une chose de gérer des clubs et une autre de gérer l'industrie. C'est inconciliable parce que ce sont deux modèles de football différents", a-t-il déclaré.
Enfin, il a également évoqué la récente plainte déposée contre lui par l'ancien président de la RFEF, Luis Rubiales. "C’est une blague. Ce qui se passe, c'est qu'il est libre de dénoncer et de présenter quatre recours à la Villarejo. Elles sont basées sur des mensonges".
