L’heure est au changements à Madrid. Nouvel entraîneur, recrutement massif en défense, mais aussi le besoin de renouveler son milieu suite au départ de Modric.
Luka Modric a fait ses adieux au Santiago Bernabéu ce week-end, tournant la page sur 13 années de fidélité, de magie et de trophées avec la Casa Blanca. À 39 ans, le milieu de terrain croate quitte le club en légende, avec 28 titres au compteur et plus de 590 matchs disputés. Mais comme il l’a si bien dit lors de son discours d’adieu : "Ne pleurez pas parce que c’est fini, souriez parce que c’est arrivé".
Difficile tout de même d’imaginer le Real sans Modric, tant il a été central dans les plus grands succès du club ces dernières années. Pourtant, la vie continue, et le Real n’a pas tardé à se tourner vers l’avenir. Et c’est un visage bien connu qui est désormais chargé de le construire : Xabi Alonso, officialisé comme nouvel entraîneur pour les trois prochaines saisons, jusqu’en juin 2028.

Güler, le successeur
Et d’après le quotidien AS, le Basque a déjà une idée claire en tête pour pallier le départ de Modric : s’appuyer sur Arda Güler. Le jeune talent turc, recruté en 2023, est vu comme le successeur naturel du Croate. Le club croit en lui, Xabi Alonso aussi, lui qui avait d’ailleurs déjà tenté de l’attirer à Leverkusen. Souvent utilisé dans un rôle offensif, Güler devrait désormais reculer d’un cran pour incarner un profil plus créatif au cœur du jeu. Un changement qu’Ancelotti avait d’ailleurs commencé à expérimenter cette saison.
Malgré les rumeurs autour de noms comme Florian Wirtz ou Enzo Fernandez, la direction madrilène ne se précipite pas et compte bien miser sur ce qu’il a déjà en main. Arda Güler n’a joué qu’un peu plus de 1600 minutes depuis son arrivée, mais on le sent prêt à passer un cap. Il a le talent, la vision et surtout, le temps devant lui.
En clair, le Real Madrid et Xabi Alonso sont convaincus qu’Arda Güler a le talent nécéssaire pour prendre le relais du Croate au milieu de terrain. Avec plus de temps de jeu et la confiance du nouveau coach, le petit crack de 20 ans aura, et ce dès le Mondial des Clubs, toutes les cartes en main pour enfin s’imposer au coeur du jeu merengue.