Avec leur victoire ce dimanche face à Pachuca (3-1), les hommes de Xabi Alonso sont bien positionnés pour terminer en tête de leur groupe, mais rien n'est fait.
Le Real Madrid arrive à la dernière journée de la phase de groupes du Mondial des clubs avec plusieurs options pour passer aux huitièmes de finale, et même possiblement un joli bonus à la clé. En effet, terminer premier du groupe rapporterait au Real une prime de 7 millions d’euros.
Dans ce premier scénario, le Real Madrid doit battre Salzbourg. Avec une victoire, les Madrilènes grimperaient à 7 points et s’assureraient la première place du groupe. C’est clairement l’objectif, car finir en tête offre souvent un chemin un peu plus simple pour la suite de la compétition.
Le deuxième scénario est plus délicat : un match nul contre Salzbourg. Ici, la situation se complique surtout si Al Hilal gagne contre Pachuca. Dans ce cas, trois équipes se retrouveraient à égalité avec 5 points chacune, et le classement se ferait alors au nombre de buts marqués. Cela signifie que le Real devra non seulement chercher un résultat positif, mais aussi marquer suffisamment pour s’assurer la qualification.
Cette configuration pourrait mettre un peu de pression, car chaque but encaissé pourrait peser lourd. Mais on a vu que le Real sait gérer ce genre de situations. Hier encore, malgré un joueur en moins pendant quasiment tout le match, les Merengues ont su garder le contrôle face à Pachuca sans flancher.
Enfin, il y a le scénario le moins favorable : une défaite contre Salzburg. Dans ce cas, le Real ne serait pas éliminé automatiquement, mais il devrait compter sur une défaite d’Al Hilal face à Pachuca pour espérer se qualifier en terminant deuxième du groupe. Ce serait clairement la situation la plus risquée.
En attendant, Xabi Alonso reste positif. Il insiste sur le fait que son équipe progresse chaque jour, même avec un temps d’entraînement limité. Il a déjà introduit plusieurs idées tactiques intéressantes, comme avancer le bloc défensif et améliorer le pressing collectif. Et surtout, les Madrilènes savent maintenant qu'ils ont l'avantage de dépendre d'eux-mêmes pour terminer en tête de leur groupe.
