Éliminé dès les 8e de finale de la Copa Libertadores, Davide Ancelotti connaît déjà ses premières déconvenues en tant qu’entraîneur principal.
Ancien entraîneur adjoint au Real Madrid et fils de Carlo, Davide Ancelotti a connu un énorme revers avec Botafogo, l'équipe dont il a pris les rennes cet été. Le technicien italien de 35 ans, qui vit sa première expérience comme entraîneur principal, s'est fait sortir dès les huitièmes de finale de la Copa Libertadores face à la Liga de Quito. Un coup dur pour celui que certains imaginent un jour sur le banc madrilène.
Nommé entraîneur de Botafogo en juillet dernier, Davide Ancelotti a pour mission de poursuivre la dynamique d’un club sacré champion de la Libertadores en 2024. Mais ses débuts ont rapidement mis en lumière les difficultés du projet. Battus 2-0 en Équateur après avoir remporté le match aller 1-0, ses hommes ont été dominés par la Liga de Quito. Gabriel Villamil a ouvert le score dès la 7ᵉ minute, et Lisandro Alzugaray a scellé la qualification équatorienne sur penalty à l’heure de jeu.
Les Brésiliens, champions en titre et considérés comme l’un des grands favoris de cette Copa Libertadores, arrivaient pourtant avec un effectif renforcé par un bon mercato réalisé sous la présidence de John Textor. Ils avaient également brillé lors du Mondial des clubs, notamment en s’imposant face au PSG dans les phases de poule. Davide Ancelotti, lui, n’était arrivé qu’après ces succès.
Carlo watching Davide Ancelotti coach.
What a picture. 🇮🇹✨ pic.twitter.com/Yq3idXeDiM
— Madrid Zone (@theMadridZone) August 16, 2025
À 35 ans, Davide vit sa toute première expérience comme entraîneur principal après avoir travaillé comme adjoint auprès de son père Carlo au Bayern, à Naples, à Everton et au Real Madrid, où il a contribué à deux victoires en Ligue des Champions aux côtés de son père. Très apprécié des joueurs, son rôle de relais auprès du vestiaire faisaient de lui un atout majeur pour le staff madrilène.
Pour Davide, il s’agit maintenant de rebondir rapidement avec Botafogo et de prouver que sa vision peut se traduire en résultats. Car si les victoires et les titres ne suivent pas, sa première aventure comme coach principal sur un banc pourrait très vite ne pas durer.
