L’entraîneur de l’Espanyol Barcelone, Manolo González, s'est adressé aux médias avant le match contre le Real Madrid (samedi, 16h15).
Le meilleur moment pour affronter le Real : "On ne sait jamais. Quand ils sont venus ici la saison dernière, ce n'était pas un moment particulièrement favorable et nous avons gagné. Ce sont des matchs très exigeants, très compliqués. Il faut savoir les jouer. Il faut bien commencer le match, être très concentrés."
Changement de système : "Nous voulons essayer d'être cohérents avec notre approche en tenant compte de la façon dont joue l'adversaire. Nous savons que c'est un terrain où il faut arriver devant le but adverse, sinon il est très difficile de prendre des points."
Possibilité de passer leader : "Nous sommes très motivés. Mais il se peut que le potentiel de l'adversaire nous remette à notre place. Nous sommes confiants, nous sommes en forme et très motivés. Nous allons tout donner pour gagner. Nous sommes confiants et pensons pouvoir obtenir un résultat positif."
30 ans sans victoire au Bernabéu : "Cela en dit long sur la difficulté du match. Je ne crois pas à ces statistiques, ce sont des mensonges. Chaque match est différent, chaque saison est différente. Inutile de rappeler l'histoire du Real Madrid ou la difficulté du match, mais nous allons nous battre jusqu'au bout."
La surprise d'une victoire au Bernabéu : "Nous voulons que l'Espanyol gagne, grandisse et s'améliore. Nous pensons à la victoire, plus qu’à la possibilité d'être leaders ou à ce qui s'est passé en 30 ans. Nous nous concentrons sur l'adversaire et sur le match. Pour gagner, nous devons faire un match parfait, tout faire correctement et courir comme des bêtes. Nous mettrons tout en œuvre pour y parvenir."
Arbitrage : "Il faut laisser les arbitres tranquilles. Ils font des erreurs, en notre faveur et contre nous, je crois en leur bonne foi. C'est un travail très compliqué que nous rendons encore plus difficile avec tout le bruit qui l'entoure. Le bruit vient de l'extérieur. Si, quand quelque chose se passe, on n'y prêtait pas attention, cela changerait la donne. Les clubs comme le nôtre semblent être insignifiants à côté des autres. Les gens ne s'inquiètent que lorsque deux équipes de la Liga sont lésées. Quand l'Espanyol est lésé, personne ne s'en souvient. Je suis convaincu que l'arbitrage sera bon. S'ils nous lèsent, je devrai m'en accommoder."
Disparité des critères arbitraux : "Nous essayons de nous concentrer sur le football, nous ne nous lancerons pas dans des guerres que nous ne pouvons pas contrôler. Nous essayons de ne pas nous concentrer sur les situations arbitrales, qui sont décidées par une tierce personne. Il faut rester calme, sinon cela vous affaiblit et vous distrait. On ne siffle pas contre vous pendant 38 journées."
Les leçons tirées des duels contre Madrid : "On apprend à chaque match, pas seulement contre le Real. Chaque match a ses exigences. Gagner est très difficile. Chaque match a ses particularités, chaque équipe a ses spécificités. Une équipe change tellement en fonction de l'entraîneur ou des joueurs que le match de l'année dernière ne sert à rien."
La clé du match : "Tout faire très bien, il n'y a pas d'autre solution. Imaginons que l'adversaire ne soit pas au mieux... dans n'importe quelle situation individuelle, il peut vous faire perdre le match. Il faut les intimider sur le plan offensif, sinon ils vont se sentir très à l'aise. Si vous ne faites pas tout parfaitement, c’est difficile."
Mentalité de l'équipe : "En interne, le message est passé : nous devons être des gagnants. L'adversaire vous remettra parfois à votre place, mais il faut toujours essayer de gagner. Il y aura des matchs et des moments difficiles, mais il faut avoir la mentalité de toujours se relever et de rivaliser au plus haut niveau."
Etre celui qui mettra fin à la série au Bernabéu : "J'aimerais bien, mais pas pour moi, plutôt pour le club, les supporters et les joueurs. Continuer à engranger des points est très important. Ce n'est pas quelque chose qui me réjouit personnellement, mais plutôt pour les supporters, qui ont beaucoup souffert."
Confiance : "L'équipe a confiance en elle, elle est en forme. Elle est très consciente de son jeu et de ce que nous sommes. Nous en sommes très conscients. Nous sommes sereins. Le mot d'ordre est la sérénité. Ils sont sûrs d'eux et c'est important. C'est la meilleure chose à faire avant un match comme celui-ci."
Croire que la victoire est possible : "On peut dire que oui, mais si dans la vie tout était aussi facile que d'y croire... Il ne s'agit pas seulement de croire, il faut aussi faire beaucoup de choses bien. Il faut courir beaucoup, être concentré et avoir un bon niveau avec le ballon. Il faut beaucoup de choses pour gagner un match contre le Real Madrid."
Changements au Real : "C’est difficile de dominer le Real Madrid. Ils ont beaucoup de ressources. Ils ont amélioré leur jeu sur les coups de pied arrêtés, ils ont plus d'actions préparées. Ils exercent une pression plus intense, leurs transitions sont très bonnes. Demain, nous allons essayer de leur rendre la tâche difficile."
Profiter du Bernabéu : "Je pense que l'on profite si l'on donne tout et que l'on est à l'aise avec soi-même. Le problème, c'est si on ne donne pas le maximum et que l'adversaire nous domine. Si nous jouons à notre niveau, nous profiterons, d'une manière différente, quel que soit le résultat."