Le coach du Rayo Vallecano, Iñigo Perez, s'est présenté heureux et satisfait devant les médias après le match nul 0-0 contre le Real Madrid à Vallecas.
Ils ont joué jeudi en Europe et s’en sont pourtant bien sortis aujourd’hui.
C'est un cliché dans le football, que le fait de disputer trois compétitions vous rend candidat à la relégation. Nous sommes candidats en soi, c'est notre essence, je refusais et je refuse que cette rumeur nous affecte. Puisque nous jouons après tant d'années en Europe, si ça se passe bien, tant mieux, et si ça se passe mal, tant pis, mais personne ne nous enlèvera notre enthousiasme.
Óscar Valentín est venu le chercher pour qu'il sorte célébrer avec les supporters. La crise avec Balliu est-elle terminée ?
Il n'y avait pas grand-chose à faire, je l'ai dit. S'il y avait une relation difficile avec Iván ou à apaiser, je le dirais, je ne veux pas que vous doutiez de moi. Je ressens le soutien des supporters, mais j'aime rentrer dans les vestiaires, faire baisser mon rythme cardiaque et réfléchir tranquillement au match.
Les matchs de Unai et Mendy
Unai est très important. Il fait partie de ceux dont on sait qu'ils sont fiables depuis deux saisons, avant il était un peu irrégulier, mais avec son niveau, cette régularité est très importante et devient très, très importante pour nous. Nobel... mon cœur me dit deux choses. Celle du professeur prudent qui voit que son élève a un fort potentiel et craint qu'il ne prenne la grosse tête... L'autre, c'est qu'il est un joueur qui fait des choses que font les grands joueurs.
Que dites-vous à ceux qui pensent que le Rayo est plus proche des clubs du bas du classement que de ceux du haut ?
Je les invite tous à passer une semaine avec nous, au centre d'entraînement, au stade... et s'ils pensent toujours la même chose après cela, je les féliciterai. Nous devons vouloir battre tout le monde. L'année dernière, nous avons battu les équipes de notre Liga et nous avons pour défi de battre les meilleures. Aujourd'hui, le fait de ne pas encaisser de but a une valeur énorme, car on a l'impression qu'ils peuvent marquer à chaque occasion, même si c'est un contre trois. Vous l'avez vu souvent à la télévision. Ne pas encaisser de but a une valeur ajoutée.
Vous mettez toujours l'accent sur les joueurs, mais vous avez déjà déstabilisé Flick avec votre approche, et maintenant Xabi Alonso…
Nous avons essayé de faire quelque chose de différent contre le Barça et Madrid et dans des scénarios équivalents, nous avons toutes les chances de perdre. Nous avons essayé de modifier les situations pour les empêcher de réfléchir, ce qui leur a causé du stress. Ça a fonctionné mais sans ces joueurs si intelligents et capables d'exécuter ces plans en un temps record, ça aurait aussi pu mal tourner.
