Pour la cinquième fois de sa carrière, Sergio Ramos est présent dans la liste des nominés au Ballon d'Or. Dans un entretien accordé à France Football, le défenseur madrilène revient sur ses sacrifices, sa relation avec Zidane et la réputation du Real Madrid.
Nomination pour la 5ème fois : "Je suis très heureux d'être sélectionné de nouveau. Les prix individuels soulignent le travail collectif, mais cela procure aussi un bien-être personnel. Parce que quand tu vis pour le football, que tu lui dédies tant d'efforts, tant d'heures, que, finalement, tu fais défaut à ta famille, ce genre de reconnaissance te fait extrêmement plaisir. La liste des trente du Ballon d'Or est un condensé des meilleurs joueurs du monde, et c'est réellement très gratifiant d'y être."
Les clichés sur le Real Madrid : "Certains veulent faire croire qu'au Real, on nous a tout donné comme ça, sans effort. Que les titres nous ont été offerts, alors que l'histoire de ce club, et la nôtre en particulier, s'est construite sur beaucoup de sacrifices. Pour en arriver là, il a fallu de nombreux terrains de terre et beaucoup de genoux ensanglantés..."
Sa relation avec Zidane : "Je suis quelqu'un de fidèle, et avec Zizou, c'est très simple car tous deux nous nous parlons franchement. Quand j'ai un ami, c'est pour toute la vie, et avec le "mister", je vis une belle amitié. Bien au-delà du respect professionnel que nous ressentons l'un pour l'autre. Comme l'a dit un jour Maradona : "C'est ou noir ou blanc, jamais gris !" Avec Zizou, nous sommes comme ça. Dans la franchise et dans la transparence. Nous ne nous cachons jamais rien."
Décisif dans les rencontres importantes : "Je suis comme ça, je crois en moi et je suis exigeant avec moi-même jusqu'au dernier souffle de chaque rencontre. Tant qu'il y a une possibilité, peu importe le résultat ou le temps qu'il reste à jouer, je fonce ! C'est le mental qui compte. L'espérance est pour moi la dernière chose que l'on doit perdre. Cette façon de voir les choses est gravée dans l'ADN du Real Madrid et dans le mien. Alors, dans ces moments où d'autres peuvent être affectés par une situation compliquée, moi, je pense à comment je peux agir. La faute à mon ambition, mon espoir, mes croyances..."
Les tireurs de pénaltys : "C'est Cristiano qui tire les pénaltys, et si ce n'est pas lui, c'est moi. Il y a un troisième tireur désigné avant chaque match. C'est la meilleure manière d'éviter les problèmes. Dans le cas de Neymar et Cavani, comme ce sont deux grands joueurs, je suis sûr qu'ils vont réussir à se mettre d'accord."