Après l'élimination cinglante contre la courageuse équipe de Leganés, le capitaine Sergio Ramos a tenu à réitérer son soutien envers son entraîneur ciblé par les critiques.
Une honte ? "Les premiers à être déçus, ce sont nous. C'est un échec qui nous éloigne de nos objectifs. Ce sont des moments difficiles durant lesquels il faut rester unis pour ne pas jeter toute la saison. Il faut féliciter l'équipe qui s'est imposée ce soir, mais c'est vrai que pour nous, avec tout le respect que Leganés mérite, c'est un échec de tomber face à une équipe a priori inférieure."
La première mi-temps : "Le résultat de la première période est ainsi. Si on avait joué en première période comme nous l'avons fait en deuxième, on ne serait pas éliminés."
Les coupables : "Après avoir vécu une époque si glorieuse en terme de titres, il est toujours plus difficile de comprendre ces mauvais résultats. Nous sommes tous responsables, pas seulement l'entraîneur. Il faut apprendre des mauvais moments pour tenter de renverser la situation le plus vite possible. Nous comprenons le mécontentement du public. Le football est fait de sentiments, et nous savons ce qu'ils ressentent."
Un problème physique ? "L'équipe travaille et s'entraîne bien. Je ne crois pas que le problème soit physique et franchement, je pense que l'état mental est plus important que le physique."
Tout sur la Champion's : "On avait un bon espoir en Coupe du Roi, maintenant nous devons travailler et nous focaliser sur la seule carte à jouer qu'il nous reste : la Champions League."
Zidane abattu : "C'est un mauvais jour pour tout le monde, pas seulement pour lui. On a vécu des jours merveilleux avec Zidane et maintenant on doit aussi être derrière lui dans les mauvais moments."
Continuer avec Zidane : "Ce n'est pas moi qui prend ce genre de décisions. Ce n'est jamais agréable de changer d'entraîneur, je l'ai vécu. On doit faire face avec Zidane et être unis dans ces mauvais moments."
Manque de motivation ? "Nous avons encore faim. Je me lève tous les jours avec la même envie de gagner des titres sinon j'aurais pris ma retraite. Tous les ans nous en avons envie. C'est plus facile de parler quand les résultats sont là. Il ne faut pointer personne du doigt et faire notre auto-critique."