Le jeune Borja Mayoral, qui a quitté le Real cet été pour rejoindre Levante en prêt, a donné une interview au média AS. Extraits.
Vous jouez très peu depuis deux ans. Avez-vous l'impression de stagner ?
"Non. À Wolfsburg, il est vrai que j'espérais jouer un peu plus, et ensuite Zidane a voulu que je reste, ça a été une nouvelle incroyable pour moi. Je suis resté et la vérité c'est que l’année s’est plutôt bien passée malgré le fait que je n’ai pas énormément joué. Vous espérez toujours jouer plus, mais au final, vous devez garder l'esprit tranquille, tout vient avec le travail."
Cette année, vous avez aussi eu la possibilité de rester, pourquoi avez-vous décidé de partir ?
"Parce que la dernière semaine du mercato est arrivé Mariano et je ne pouvais plus rester. Nous étions trois attaquants et j'allais avoir trop peu d'opportunités. La saison précédente il n'y avait que Karim et c'est pour ça que je suis resté. Je devais partir pour trouver du temps de jeu ailleurs."
Quelle différence voyez-vous entre Levante et un club aussi médiatique que le Real Madrid ?
"Madrid c'est Madrid, c'est le meilleur club du monde. Je ne considère pas Levante comme une petite équipe, mais c'est différent d'un club comme le Real ou Manchester... Mais ce qui compte, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, si vous vous sentez bien au club et que les gens vous soutiennent, il n'y a pas de petite ou de grande équipe."
Est-ce que vous maintenez l'idée de triompher à Madrid un jour ?
"Oui, absolument. J'adorerais triompher au Real Madrid et en sélection. Mais je sais qu’il est encore trop tôt pour cela, pour le moment je dois me concentrer sur mon club, qui est Levante."
Avez-vous été surpris par le licenciement si rapide de Lopetegui ?
"Dans les grands clubs, si les résultats ne viennent pas cela finit toujours par un changement d'entraîneur. Julen est un grand coach, mais il n'a pas eu de chance au Real Madrid..."
Vous avez eu Solari en Youth League. Comment est-il ?
"Je l'ai connu quand j'étais au Castilla, et, très bien. Il est très proche des joueurs, comme Zidane. Il gère bien le groupe, et c'est toujours ce qui est demandé à Madrid. Je suis heureux pour lui, car je le connais et je suis content qu'ils lui fassent confiance."
A-t-il les caractéristiques pour réussir sur le banc du Real Madrid ?
"Oui, Solari ressemble beaucoup à Zidane, c'est un homme du club qui connaît la maison, et cela les joueurs le notent."
Solari a dit que vous triompheriez au Bernabéu. Vous vous en souvenez ?
"Je m'en souviens, il avait dit ça après un match de Youth League. Que l'entraîneur actuel du Real Madrid ait dit cela de moi, c'est une fierté, cela vous donne confiance."
Vous êtes très proche d'Asensio. Pensez-vous qu'on soit injuste avec lui après ses déclarations ?
"La responsabilité est grande et les joueurs sont de plus en plus sollicités. Mais Marco est un gars intelligent, un travailleur acharné et je ne pense pas qu’il se colle l’étiquette de quelqu'un qui ne veut pas avoir des responsabilités sur le terrain. Et au final, tout le monde doit tirer l'équipe vers le haut, pas seulement un joueur. Nous connaissons son potentiel, il est très jeune et il a un avenir incroyable qui l'attend."