Zinedine Zidane s’est présenté en conférence de presse à la veille du match entre le Real Madrid et Getafe.
Les derniers résultats, qui en est le plus fier, vous ou les fans ? "Les deux. Les fans sont très fiers et je suis très heureux. Ils sont très engagés dans ce que nous faisons. Nous connaissons la situation : il y a dix matchs en 30 jours. Nous sommes heureux d'être en vie dans les deux compétitions. Nous avons un match très important demain."
Quelle est, selon vous, votre plus grande vertu en tant qu'entraîneur : "J'aime ce que je fais chaque jour. Et ensuite il y a le travail. Ils ont beaucoup gagné, mais ils en veulent toujours plus. C'est génial pour un coach. Nous savons aussi souffrir et pour essayer de gagner, il faut souffrir. C'est le travail et ensuite la conséquence du travail qui vous amène à pouvoir faire de grandes choses."
Florentino Perez réélu : "Je suis heureux pour lui, content qu'il continue comme président du Real Madrid, mais nous sommes fixés sur le quotidien et je ne pense qu’au match de demain."
Le club souhaite que vous continuiez, vous voyez-vous aux côtés du président pour les quatre prochaines années ? "Je suis heureux pour le président, mais nous ne pensons qu'au quotidien. Vous pouvez avoir un contrat de quatre ou cinq ans et partir le lendemain… Ça ne veut rien dire. Je suis heureux, mais maintenant nous devons penser au match de demain."
Qu'est-ce qu'il a manqué à Militao pour jouer davantage : "Il a joué ces dernières semaines. Il est impliqué, il a été bon. Bien sûr, tous les joueurs aimeraient jouer davantage. Il est prêt, c’est ce qui compte."
Epuisement physique et mental : "C'est vrai que nous avons eu dix jours très intenses, avec des matchs très exigeants. Mais nous sommes en très bonne forme mentale. Les joueurs sont intelligents. Nous devons récupérer et la récupération se fait dans les détails. Demain, nous aurons un match très exigeant sur le plan physique."
Y a-t-il la même probabilité qu'il reste ou qu'il parte : "Vous n’en savez rien. Je ne regarde pas l'avenir, ni maintenant, ni quand on disait qu'il fallait que je soit viré. Ça ne va rien changer, ici c'est le quotidien. Demain, nous allons jouer un match et c'est ce qui nous intéresse ici. Rien d'autre."
Pourquoi fuyez-vous cette question ? "Nous n'avons jamais douté du travail que nous avons fait. Les joueurs sont très engagés. Ils croient en ce qu'ils font et la difficulté nous rend plus forts. J'en suis très fier : ils sont toujours là et en veulent toujours plus. C'est ce qui me remplit de satisfaction : voir les joueurs s'engager dans tout ce que nous faisons."
Eden Hazard est-il prêt ? "Vous verrez la convocation. Il va beaucoup mieux et ce qu'il veut, c'est revenir dans l'équipe. On verra s'il sera avec nous."
Certains disent que vous avez juste de la chance, ça vous dérange ? "Et qu'est-ce que je vais y faire ? J'ai de la chance, oui, c'est vrai : la chance d'être dans cette équipe et entraîner ce grand club. Je ne pense pas être un entraîneur catastrophique, et je ne suis pas non plus le meilleur, mais j'aime ce que je fais. L'important est de mettre de la passion dans tout ce que vous aimez. Mais surtout mes joueurs, ils sont la chose la plus importante. J'aimerais vous parler davantage de football. Mais il semble qu'il y ait plus d'intérêt à parler d'autre chose."
Devrez-vous faire des rotations plus importantes que ces derniers temps ? "Le plan est toujours le même. Nous sommes tous dans le projet. Il nous reste dix matchs à disputer et nous allons continuer à faire ce que nous faisons. Avec tous les joueurs. Nous n'avons rien gagné, c'est ça la réalité."
Ils ont été très prudents avec Carvajal et Hazard : "Oui, ce sont des rechutes et nous devons être plus attentifs. Vous verrez la convocation, mais ils vont tous les deux mieux et c'est une bonne chose pour l'équipe".
Le président de Marseille a critiqué les entraîneurs français, qu'en pensez-vous ? "Je pense que la formation des entraîneurs français est très bonne. Je ne suis pas d'accord avec ce point de vue. Bien au contraire."