L'ancien président du Real Madrid s’est montré très virulent à l’égard de Florentino Perez après l'échec de la Super League.
Ramón Calderón, ex-président du Real Madrid, a accusé et remis en question la création de la Superligue dont Florentino Pérez est le principal instigateur. "C'est un coup de poignard dans le dos du football. C'est une folie qui a été faite sans réfléchir. Quand j'ai écouté Florentino (dans l’émission El Chiringuito), j'ai cru qu’il s’agissait d’une blague de mauvais goût. Ce serait un acte de dignité, qu'après cet échec, il démissionne. Il est devenu, sans avoir le droit de l'être, le propriétaire du football et du Real Madrid", a-t-il déclaré sur l’antenne de la Radio Villa Trinidad.
"Plutôt que la Super League, c'est la mini-Ligue, parce qu'elle a duré deux jours, qui semble être morte quelques jours après sa naissance. Il ne prospérera pas. Je suis très heureux, en tant qu'homme de football, que cela ne prospère pas, car cette invention est un coup de poignard dans le dos du football", a déclaré l'ancien dirigeant.
"C'est une folie qui a été faite sans réfléchir, de manière insensée. Je suis très heureux que ce soit sur le point d'échouer. C'était fait avec préméditation. Une déclaration faite à minuit, annonçant ce projet insensé. Je ne peux pas imaginer qu'un joueur accepte cette compétition et abandonne son équipe nationale. Ceux qui ont créé cette Super League sont stupides", a-t-il ajouté.
Et il n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre de Florentino Perez : "Quand je l'ai écouté, j'ai pensé que c'était une blague mais de mauvais goût. Dire qu'il faisait ça pour sauver le football était tellement ridicule… Et Florentino a dû admettre publiquement que le Real Madrid se trouvait dans une situation économique très critique, que 91 millions d'euros ont été perdus et qu'avec un investissement millionnaire dans les travaux de rénovation du stade, cela ne faisait que mettre le club dans une situation économique complexe".
Intarissable, Calderon répète : "Ce serait un acte de dignité que Florentino Perez démissionne, mais on ne s’attend pas à ça de lui. Après avoir fait ce qu'il a fait et après avoir mis le club dans une situation aussi critique, c'est pourtant ce qu'il devrait faire. Il a détourné le Real Madrid, depuis son arrivée il n'y a pas eu d'élections, j'étais le dernier président. Il se considère comme le propriétaire du Real Madrid".