L’Italien l’a bien compris, avoir les médias de son côté est quelque chose de primordial quand on occupe le poste d’entraîneur du Real Madrid.
Carlo Ancelotti a accordé sa première conférence de presse hier depuis l’officialisation de son arrivée sur le banc merengue. Un retour dans un endroit qu’il connait bien. Et c’est certainement pour cette raison que le technicien s’est montré particulièrement agréable avec ses interlocuteurs du jour.
"Ça fait cinq ans, mais rien n’a changé ici, ce sont toujours les mêmes têtes, les mêmes journalistes. La seule chose qui change à Madrid, ce sont les entraîneurs", a plaisanté Ancelotti, tout sourire.
L'ancien coach d'Everton s’est montré particulièrement proche des journalistes avec lesquels il avait coïncidé lors de sa première étape, auxquels il répondait avec affection et sympathie, parfois comme s'il s'agissait de vieux amis qu'il n'avait pas vus depuis longtemps. "Je suis content de vous voir", ou "comment tu vas ?", lançait-il chaque fois qu’un visage apparaissait à l’écran.
Quand à la fameuse lettre de Zidane, Carlo Ancelotti n’a pas tenu à soutenir les dires du Français : "Je n’ai pas bien compris ce qu’il voulait dire… Je suis dans le football depuis 40 ans, et dans le football, il est normal que ça parle. Les joueurs jouent et les journalistes racontent ce qui se passe. Ça a toujours été comme ça. C'est normal, nous devons l’accepter et avoir du respect pour tout le monde".
"La critique est normale. C'est l'équipe la plus suivie au monde. Entraîner le club le plus important du monde vous donne beaucoup de responsabilités et parfois les choses ne se passent pas comme vous le souhaitez. Mais l'important est d'avoir du respect pour les gens : les joueurs, l'entraîneur, les journalistes…", a-t-il ajouté.
Les réponses respectueuses mais répétitives et évasives qui monopolisaient les conférences de Zidane ont donc laissé place à un ton beaucoup plus amical. Ancelotti a tenu à faire savoir, dès sa première apparition, que la presse est loin d'être un ennemi. Une formule à contre-pied de son prédécesseur, qui avait d’ailleurs plutôt bien fonctionné lorsqu’il avait remplacé Mourinho en 2013.