Eduard Romeu, vice-président économique du FC Barcelone, s'est exprimé au micro de la Cope et de Radio Marca pour faire le point sur la situation financière compliquée du club.
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Affaire Messi : "En fin de compte, Mr Tebas a fait le travail pour nous avec Messi. Nous avions un problème appelé Fair Play en raison d'une situation héritée, mais si nous signions un document, nous pouvions faire une interprétation différente. Finalement, cela n'a pas été possible parce que c'était quelque chose qui ne pouvait pas être signé parce que cela compromettait la solvabilité du club et c'était une hypothèque de 50 ans pour un prix exorbitant. Nous aurions aimé que Messi continue, mais nous ne pouvions pas l'accepter dans ces conditions. Le club est au-dessus de tout le monde. La responsabilité incombe évidemment au club, mais nous avons hérité d'une situation catastrophique et en voici les conséquences."
Situation économique actuelle : "Le présent et l'avenir sont largement entre nos mains. Nous avons repris les rênes en mars et, en six mois, nous avons accompli un immense travail pour améliorer la situation sur le plan structurel. Nous devons continuer à travailler, mais notre intention est de revenir à un niveau compétitif dès que possible. Nous devons mettre en conformité la masse salariale et les dépenses du club pour pouvoir revenir dans le monde des transferts et lutter à armes égales avec les meilleurs clubs européens."
Défaite contre le Bayern : "Nous avons affronté le pire adversaire au pire moment. Avec plusieurs joueurs blessés, contre une équipe établie, après la trêve internationale… Cela nous met en colère, mais c'est quelque chose qui faisait partie de l'équation. Maintenant, nous avons trois matchs de championnat à venir et nous devons essayer de prendre les neuf points."
Perdre contre le Real Madrid ou l'Atlético : "Quand tu joues, tu peux gagner, perdre ou faire un match nul. Le Bayern a une équipe consolidée et nous sommes en train de le faire. Nous venions d'annoncer une signature et il jouait déjà compte tenu de la situation. Ces jeunes joueurs, il faut leur laisser une marge, il faut du temps pour construire une équipe. Koeman a ce qu'il a. Lorsque les joueurs blessés reviendront, nous aurons une équipe plus expérimentée et plus compétitive et nous verrons le vrai Barça. L'équipe qui a joué mardi présentait certaines lacunes."
Le travail économique du Real Madrid : "Il est possible qu'ils aient pu signer Mbappé et Haaland. Le Real Madrid est un grand club et possède une très grande force. Si nous avions fait nos devoirs ces dernières années, nous serions dans la même situation. Florentino Pérez a une gestion du club à laquelle il faut tirer son chapeau. Sur le plan économique et commercial, personne ne va découvrir M. Pérez. J'ai une grande admiration pour lui sur le plan professionnel et sur le plan personnel, il a été très aimable chaque fois que nous nous sommes rencontrés. Je ne peux que faire l'éloge de sa personne."
Espoir avec cette équipe : "Je pense qu'ils vont nous donner de nombreuses soirées de succès. Je vois une équipe très engagée et avec beaucoup d'enthousiasme. Nos joueurs étaient très déçus après la défaite contre le Bayern. Une autre chose est qu'ils nous ont dominés et ont été plus efficaces."
Koeman : "C'est une personne très correcte. Lorsque le président et le conseil d'administration décident que Koeman va continuer, l'engagement et le soutien sont totaux. Surtout sachant que c'est un moment très complexe dans lequel nous devons reconstruire une équipe. Perdre 0-3 contre le Bayern était quelque chose qui faisait partie de l'équation."
