Iker Casillas a inauguré le "Marca Sport Week-end" à Séville par un entretien au cours duquel il a parlé de l'équipe nationale et du Real Madrid.
La Roja d’aujourd’hui comparée à celle qu’il a connue : "Il serait injuste de comparer l'équipe de Luis Enrique à la nôtre. Ce dont cette équipe a besoin maintenant, c'est d'acquérir de l'expérience. Nous avons une belle route devant nous et l’envie de faire quelque chose de grand. La Coupe du monde est encore dans un an. Nous devons lui donner du temps. C'est une équipe nationale avec beaucoup de changements. Parfois, les jeunes vous surprennent.
Qatar 2022 : "Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Pour qu'une Coupe du monde se déroule bien, il faut que certaines choses soient bien faites. Tout d'abord, que les joueurs arrivent en bonne forme, et ensuite, qu'il y ait beaucoup de chance, que celui qui touche le poteau rentre à l'intérieur….. En outre, il s'agira d'une Coupe du monde différente, en hiver."
Être coach : "Je ne veux pas devenir entraîneur. Je peux sembler être un gars très doux et gentil, mais quand je suis sur le terrain, je peux être un peu agressif. Pour être un entraîneur, il faut avoir un certain caractère et pour certains coéquipiers c’était très clair. Je veux obtenir ma qualification d'entraîneur, mais ce n'est pas quelque chose que j'attends avec impatience demain."
Xavi : "Bien sûr, je visualise ce qu'il a devant lui. Xavi est l'exemple le plus clair de quelqu'un qui voulait être entraîneur. Je ne suis pas surpris qu'il soit maintenant celui de Barcelone. On pouvait déjà le voir lors des voyages de notre équipe nationale."
Son quotidien aujourd'hui : "Depuis janvier de cette année, je fais partie de la Fondation Real Madrid. J'ai développé de nombreux projets. C'est difficile, nous essayons d'aider dans toutes sortes d'événements, de fondations, de projets… Les gens pensent que la Fondation n’est là que pour offrir des cadeaux à Noël, mais nous avons des projets tous les jours".
Favori pour la Ligue des champions : "Je pense que le Real Madrid peut la gagner. Il y a quatre ou cinq favoris, d’après moi. Je pense vraiment que le Bayern joue de manière écrasante, à l'intérieur comme à l'extérieur. Le Real Madrid a fait venir de jeunes joueurs."
L'arrêt de Robben en finale de CDM : "J'ai essayé d'oublier l'atmosphère dans ces moments-là. Pendant ces quelques secondes, le temps s'est arrêté pour moi et j'ai eu le temps d'analyser, Robben n'a pas fait ce qu'il devait faire. S'il me dribble, je suis foutu. Ensuite, dans les arrêts de jeu, les trois minutes ont été longues, mais nous devions simplement contrôler le jeu. Ça me donne la chair de poule rien que d’y repenser."
La Liga : "Plus la Liga est compétitive, mieux ce sera. S'il y a six ou sept équipes en compétition, ce sera bien. L'important, c'est que chaque week-end, il y a un grand match et c'est bien. L'écart s'est réduit. J'aime le fait que la Real Sociedad soit en tête."
Ligue des champions : "Le niveau des autres championnats a augmenté, et c'est peut-être pour ça que les équipes espagnoles souffrent davantage. Il n'y a pas que nous qui sommes bons. Ce que nous avons vécu dans le passé était irréel. Ce n’était pas normal que nous gagnions autant d'années de suite."
Super League : "Ils vont devoir s'asseoir autour d'une table pour voir dans quelle direction le monde du football doit aller. Nous devons discuter pour faire du football quelque chose que tout le monde apprécie. Il faut un calendrier unique avec lequel tout le monde se sent à l'aise."