Le président du Real Madrid s’est exprimé sur de nombreux sujets hier soir lors d’une soirée où étaient conviés les socios du club.
L’un des journalistes de Radio Marca, Ramon Alvarez de Mon, a eu l’occasion de poser quelques questions à Florentino Pérez hier soir lors de la petite conférence de presse qui précède l’assemblée générale du Real Madrid, prévue le 20 novembre prochain.
Via sa chaine Youtube, le journaliste a ainsi relayé de nombreux propos du président madrilène, sur des sujets allant de la Super League au nouveau Bernabéu, en passant par les "clubs états" comme le PSG et la difficulté à négocier avec eux les transferts de joueurs. Le quotidien Marca a relayé aujourd’hui les déclarations de Florentino Perez.
L’un des principaux sujets évoqués lors de cette réunion était évidemment le Santiago Bernabéu et sa rénovation, pour laquelle il sera demandé au conseil d'administration du club d'étendre son autorisation d'endettement afin d'absorber les dépenses non prévues au départ. On estime que le crédit supplémentaire à allouer frôlera les 225 millions, une somme en partie destinée à des innovations telles que la pelouse rétractable, l'un des fleurons du projet.
C'est précisément ce système de pelouse rétractable qui a occupé beaucoup de place dans les débats. Florentino Pérez a affirmé que ce procédé, ainsi que le toit, permettront au stade de rester ouvert 250 jours par an pour des événements autres que le football. Le président a expliqué à propos de la pelouse qu'il s'agissait d'un "système totalement innovant qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde", conçu exclusivement pour le Santiago Bernabéu.
Il a également insisté sur l'exploitation commerciale du stade, qui verra ses revenus multipliés de manière considérable, le nouveau Bernabéu devenant plus qu’un stade, mais une attraction pour les touristes et les habitants de la ville de Madrid. "L'offre va être tellement immense et attrayante que les gens vont venir", a-t-il insisté.
Florentino a également évoqué une autre de ses grandes préoccupations, les clubs-états : "Nous essayons de faire venir de bons joueurs, les meilleurs. Mais il faut être prêt à les payer. Maintenant, vous offrez 200 millions et ils refusent de vendre. Quand les joueurs arrivent en fin de contrat, c'est mieux, mais pour l'instant, il y a une folie de clubs qui appartiennent à des États et qui refusent de vendre leurs joueurs. Je me bats pour que la gestion prime, et non pas l'argent qui arrive de l'extérieur. Un jour viendra où les 30 premiers clubs d'Europe seront détenus par des Etats. Ce n'est pas le principe de la Communauté européenne. Je suis venu ici pour me battre et je me suis battu depuis mon arrivée".
Enfin, le président a réitéré son intention de mener à bien le projet de Super League européenne : "La Coupe d'Europe a été créée en 1955 et rien n’a changé depuis. Le football doit être joué avec les mérites et les ressources dont vous disposez. Et vous devez respecter les principes de l'Union européenne, la solidarité, la concurrence et le fair-play. Nous devons y mettre de l'ordre et je vais me battre pour cela".