Le rédacteur en chef de la section Real Madrid chez AS, Tomás Roncero, a comparé les trajectoires de José Mourinho et d’Ancelotti.
Depuis son retour à la Casa Blanca, Carlo Ancelotti, entraîneur auquel personne n’avait pensé pour remplacer Zidane, à part Florentino Perez, a étoffé son palmarès de catch de 4 titres, dont une Ligue des Champions. Le CV de l’Italien, qui est désormais le seul à avoir remporté autant de Coupes d’Europe, parle pour lui.
C’est d’ailleurs ce que le journaliste bien connu en Espagne, Tomás Roncero, a tenu à mettre en avant dans un édito publié dans les colonnes du quotidien AS ce dimanche.
"Si vous voulez savoir quel est l'entraîneur qui a remporté le plus de Ligues des Champions, le plus de Supercoupes d'Europe et le seul à avoir gagné le titre dans les cinq grands championnats, ne cherchez pas sur Wikipedia ou dans le Livre Guinness des records. Je vais vous épargner cette peine. C'est Carlo Ancelotti. Certains seront surpris par ce fait, peut-être parce que l'Italien ne s'est jamais donné d'importance et parle toujours du mérite de ses joueurs. Il rompt avec les schémas habituels du football médiatique et trumpien qui nous dévore.
Mourinho, un grand entraîneur qui s'est perdu au Real Madrid en raison de son manque d'empathie et de son obsession nombriliste de se croire au dessus de l'équipe, a mis lui-même lancé la mode du terme "The Special One", qui le définissait comme le meilleur, le seul, le numéro un… L'estime de soi est une bonne chose, mais l'exagérer vous éloigne du vestiaire.
Les footballeurs veulent un entraîneur qui les aide à grandir, à s'améliorer et à concourir au plus haut niveau. Ce qu'ils ne supportent pas, c'est que le "patron" les montre du doigt en cas de défaite et qu'il s'attribue la médaille lorsqu'ils célèbrent la douce victoire. Ancelotti est au-dessus de tout ça.
Carletto est astucieux, il sait écouter, il traite les jeunes comme ses fils, les vétérans comme ses frères et il forme avec son staff d'entraîneurs qualifiés un groupe indestructible, de son fils Davide au magicien Antonio Pintus. Ancelotti est la star de ce Real Madrid triomphant. Carlo est le véritable Special One", a écrit Roncero.