Alors que les huitièmes de finale de la Ligue des Champions arrivent à grand pas, le futur adversaire du Real Madrid, Manchester City, enchaîne les succès et se rassure avant l’un des chocs les plus attendus de la compétition.
En terminant à la deuxième place du Groupe A, 5 points derrière le Paris Saint-Germain, le Real Madrid était sûr de voir son nom associé à un gros calibre dès les huitièmes de finale. L’un de ceux à éviter était celui de Manchester City. Vainqueurs d’un Groupe C largement à leur portée (devant Atalanta, le Shakhtar Donetsk et le Dinamo Zagreb), les Citizens ont terminé les phases de poules invaincus (4 victoires et 2 nuls). Depuis le tirage au sort du 16 décembre, le choc entre les Madrilènes et les Mancuniens est l’un des plus attendus.
Les Citizens partent favoris
Alors que les Merengues entament chaque saison de Ligue des Champions depuis plusieurs années en faisant partie des équipes ayant le plus de chances de soulever la coupe aux grandes oreilles, l’édition 2019-2020 semble différente. Pour preuve, le site Betway permettant de parier sur le football place le Real Madrid uniquement à la 7e position dans le classement des équipes attendues pour remporter la finale à Istanbul le 30 mai prochain. A un mois des huitièmes de finale, la cote des joueurs de Zinedine Zidane s’élève à 16 seulement. Les clubs favoris des bookmakers sont d’ailleurs Liverpool et… Manchester City (dont la victoire finale est cotée à 4). Les parieurs ne s’attendent même pas à ce que les Madrilènes passent le cap des huitièmes de finale, avec une victoire des Citizens cotée à 1.45 contre 2.84 pour celle du Real Madrid au match aller le 26 février au Santiago Bernabeu (chiffres du 22 janvier).
Pourtant, dans l’histoire des confrontations entre les deux clubs, les Madrilènes sont sortis plus souvent victorieux que leur adversaire anglais. Comme le rappel le site de résultats de football Flashresultats, sur les 6 oppositions entre le Real et City, 3 d’entre elles ont été remportées par les Merengues. Toutefois, la dernière en date a penché en faveur des Mancuniens : Sterling et les siens s’étaient imposés 4-1 lors du tournoi de pré-saison, l’International Champions Cup en 2017. Depuis, Manchester City a prouvé qu’elle était une équipe difficile à jouer, mais pas impossible à vaincre.
Un début de saison plutôt régulier
Actuellement dauphin d’un Liverpool intouchable en Premier League cette saison, les Citizens ont accumulé assez de points en championnat pour être presque assurés de terminer dans le top 4 (qualificatif pour la Ligue des Champions). Bernardo Silva et les siens ont surtout su se montrer à la hauteur de leurs plus grands défis en Premier League : victoire 3-1 contre Leicester (le 21 décembre), 3-0 contre Arsenal (le 15 décembre), 2-1 contre Chelsea (le 23 novembre). Sur ses 5 défaites de la saison, Manchester City ne s’est fait surprendre qu’une seule fois par une équipe de la deuxième partie de tableau (lors de la défaite surprise contre Norwich City, 3-2 en septembre).
Dans les deux semaines qui entourent la double confrontation face au Real Madrid, Manchester City devra faire face à plusieurs chocs : des déplacements à Tottenham, Leicester et Manchester United, ainsi que la réception d’Arsenal. Ce qui promet plusieurs semaines chargées pour les joueurs mancuniens.
Quelle composition alignée contre le Real ?
A son meilleur niveau, le trio Sterling-De Bruyne-Mahrez semble être presque inarrêtable et faire partie des lignes offensives les plus redoutées d’Europe. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : l’ailier anglais, à qui s’est comparé Vinicius Junior, a marqué 20 buts, toutes compétitions confondues. Dans l’autre couloir de l’attaque, l’Algérien en est à 9 réalisations et 13 passes décisives en 29 apparitions. Auteur d’une saison impressionnante, Kevin De Bruyne est quant à lui le meilleur passeur d’Europe, avec 17 buts offerts à ses coéquipiers. Devant, Sergio Aguero en est à 20 réalisations depuis le début de la saison, malgré avoir loupé plusieurs semaines en fin d’année pour blessure.
A première vue, contre le Real Madrid, Pep Guardiola optera soit pour un 4-2-3-1 avec David Silva-Ilkay Gundogan en récupérateurs derrière son quatuor offensif (comme face à Leicester, victoire 3-1), soit pour un 4-3-3 porté sur l’attaque avec Rodri en sentinelle devant la défense classique (Walter, Fernandinho, Otamendi, Mendy).
Au final, quelle que soit la composition choisie par les Citizens, tout dépendra de l’état d’esprit et de la forme des Meringues qui auront à coeur de faire oublier l’élimination précoce de l’année dernière, subie au même stade de la compétition.