Carlo Ancelotti s’est présenté en conférence de presse pour parler du match de demain entre le FC Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou.
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Le Clasico : "Nous savons que c'est un match spécial. Pour tout le monde. Nous le préparons comme un match spécial, en essayant de nous concentrer et de mettre en place une bonne stratégie."
Va-t-il faire des changements ? "Tout est très clair, mais je ne pense pas qu'il soit bon d'en parler parce que je ne l'ai pas encore dit aux joueurs. Nous avons récupéré Hazard et Carvajal. Ils sont tous motivés."
S'il se voit comme favori : "Je ne sais pas qui arrive en meilleure forme, le Barça a fait de bons matchs dernièrement. Mais dans ce genre de rencontres, il n’y pas de favori. Cela n'a pas de sens."
Eden Hazard : "Il va bien. Il s'est entraîné hier et tout s'est bien passé. Il est difficile de faire revenir un joueur de blessure et de le faire jouer directement. Il peut être utile à tout moment."
Ancelotti et les chewing-gums pendant les matchs : "C'est la seule fois de ma vie où je le fais, je ne les compte pas... L'inquiétude est normale, parfois la peur, ce sont des sentiments positifs. Si vous n'avez pas peur, vous affrontez un lion en pensant que c'est un chat. J'ai une équipe forte et de qualité."
Si Vinicius et Ansu Fati seront les protagonistes du Clasico du futur : "Ils sont tous les deux jeunes, ils doivent montrer ce qu'ils peuvent faire dans leur carrière. Ce qui reste, c'est un match qui sera toujours le meilleur du monde. Cristiano et Messi partent… d'autres arrivent… Mais cela ne change rien au fait que ce sont deux équipes qui s'affronteront toujours."
S'il voit le Real qu’il a envoie de voir : " Physiquement, nous avons récupéré Kroos, Mendy, Marcelo… nous nous améliorons. Il y a quelque chose que nous devons améliorer, j'aimerais presser plus devant à certains moments, nous devons travailler là-dessus. Offensivement, nous nous en sortons bien, les connexions et la créativité sont là. C'est là qu'un coach intervient moins."
Un Clasico qui vaut plus que trois points : "Je n'ai jamais gagné au Camp Nou, il est temps de le faire. Même si ce n'est pas facile (rires). Ce sont trois points, mais vous devez les gagner si vous voulez gagner la Liga."
Si faire reculer l'équipe plus en arrière était seulement contre le Shakhtar : "Nous l'avons fait contre eux, en jouant dans un bloc bas, car ils jouent très bien entre les lignes. Nous les avons attendus. Chaque équipe a ses propres caractéristiques, sans perdre notre identité. Le Barça a d'autres caractéristiques avec le ballon."
Son identité de jeu : "Je veux avoir une équipe qui peut faire beaucoup de choses sur le terrain, qui ne se repose pas que sur une seule idée. Si vous avez une identité unique, l'opposition peut trouver vos points faibles les plus faciles. Si vous pouvez contre-attaquer, pourquoi pas, c'est le moyen le plus rapide d'arriver à l'autre but."
Si gagner ou perdre affectera le moral de l'équipe : "Le football est un sport où l'on peut reprendre confiance le match suivant, c'est arrivé après l'Espanyol."
Cette peur qui peut être positive quand elle se manifeste : "C'est quelque chose auquel on pense parfois avant un match ou un entraînement, parfois après si on voit que l'équipe n'est pas dans le bon état d'esprit. C'est un sentiment constant. Ce n'est pas un mauvais sentiment. Heureusement, je ne suis jamais terrifié car je pense qu'il y a des choses pires que de perdre un match."
Valverde peut-il jouer en tant qu'attaquant dans un 4-3-3 : "Dans ce système, il doit être au milieu de terrain. Si je demande à Valverde de faire ce que fait Rodrygo, c’est une erreur. On peut changer la position d'un joueur, mais pas ses qualités."
L’effectif du Barça : "Je n'aime pas évaluer les effectifs des autres équipes. Ils maintiennent cette identité de jouer du bon football. Il n'y a plus Messi, mais les jeunes du Barça sont fantastiques."
Est-ce toujours le meilleur Clasico d'Europe malgré les départs de CR7 et Messi ? "C'est toujours un match spécial pour ceux qui le vivent. Les sensations sont les mêmes que lorsque Cristiano et Messi étaient là. Il ne faut pas regarder les individualités… il faut regarder les équipes parce qu'il y aura toujours un Barça-Real avant ceux et après ceux qui sont là maintenant."
A-t-il étudié les Clasicos de Zidane de la saison dernière : "Bien sûr, cela peut être une référence. Nous devons évaluer ce qui a bien marché et ce qui n'a pas marché et prendre des décisions."