L'entraîneur du Real Madrid a répondu aux questions de la presse à Valdebebas avant de recevoir le Celta de Vigo (dimanche, 18h30).
Le match : " Dans cette période, tout le monde a un enjeu, le Celta et nous. C'est une période importante de la saison. Nous devons montrer une attitude différente, une intensité différente, nous n'avons pas bien joué lors du dernier match. Avec nos supporters, nous devons montrer un autre visage."
L'équipe n'est pas à son meilleur niveau : "Après le match de Gérone, le meilleur de la saison, nous avons un peu plus souffert, nous avons peut-être un peu baissé de niveau. Ça nous amène à réfléchir à ce que nous pouvons faire de mieux. Et à partir de là, nous pouvons nous améliorer. De là à Dire que nous sommes inquiets... non, nous ne le sommes pas. Nous évaluons bien les choses. De la manière la plus critique possible. Le match de mercredi était facile à évaluer, nous avons manqué d'intensité et d'attitude. Nous devons faire ces deux choses correctement contre le Celta."
La sanction de Bellingham : "Nous avons fait appel parce que nous pensons que la sanction est exagérée. Ce n'était pas une insulte, c'est écrit dans le procès-verbal. Ils ont évalué l'agressivité avec laquelle il s'est approché de l'arbitre. J'espère qu'ils ne l’ont pas pris en grippe. Bellingham proteste, comme tout le monde. Beaucoup le font de manière plus exagérée que lui. Et rien de plus. Nous ne pensons pas que la sanction soit juste."
Vinicius : "Le sujet Vinicius… (silence) J’ai regardé un peu en arrière dans l’histoire et je n'ai pas trouvé de joueur qui soit autant persécuté comme lui. Il reçoit des coups, il est sifflé, il est insulté… Qu'est-ce qu'il doit faire ? Il marque des buts et fait des passes décisives. Tout le monde devrait changer d'attitude à l'égard de Vinicius. Il n'est jamais arrivé qu'un joueur de grand talent subisse de telles choses. A Vallecas, il a reçu un coup de karaté à la tête et il n'y a même pas eu de carton jaune et maintenant ils demandent un carton rouge pour une poussette contre un joueur de Leipzig…"
La répartition de l'argent dans le football : "C'est un sujet que je ne comprends pas. Je n'ai rien à dire. Je n'ai pas compris les paroles d’Aspas."
La baisse de forme mercredi : "C'était psychologique. Depuis le début de la saison, le succès est dû à l'engagement défensif, à l'attitude collective et au fait que nous avons gardé plusieurs buts inviolés. Cela dit, lors du match contre Leipzig, nous n'avons jamais été en danger pendant une minute. Nous avons toujours eu un but d'avance après le 0-1 de Brahim."
Jouer tous les trois jours : "Nous avons un peu baissé de régime, mais le fait d'avoir moins de matchs nous a permis de récupérer presque tout l'effectif. Pendant la pause, nous allons récupérer Militao et Courtois."
Rodrygo : "Son histoire ici est une histoire à succès, il nous a permis de gagner la Ligue des Champions, il a toujours contribué. Cette année, il n'a pas eu la continuité de marquer, mais il a été bon en termes de performance. Quand nous aurons besoin de buts, Rodrygo sera là."
Brahim et l'équipe nationale du Maroc : "Nous n'en avons pas parlé, c'est une affaire personnelle. Il y pense, mais je ne lui ai pas parlé."
La fatigue psychologique : "Est-ce que j'ai dit ça ? Je ne me souviens pas... Il peut arriver que dans des matchs comme celui contre Leipzig, un petit avantage fasse baisser la tension. L'équipe a joué avec peu d'inquiétude, c'est comme ça. Nous n'avons pas pris le risque de presser, je ne pense pas que ce soit de la fatigue psychologique, mais nous sommes partis un peu plus en pensant que nous avions l'avantage. Et je ne sais pas comment préparer des matchs comme ça, ça m'est déjà arrivé par le passé, contre Schalke, contre Chelsea.... Vous ne pouvez pas dire : "Ne pensez pas que vous avez l’avantage du score". Parce qu'on ne pense qu'à ça !"
Sans Bellingham : "Nous perdons la présence dans la surface depuis deuxième ligne, et c'est ce qui a fait la différence en championnat."
Changements dans le onze : "Je réfléchis à ce qu'a dit une fois Toschack. Il se peut que le mercredi j’ai envie de changer tout le monde, le jeudi un peu moins et quand arrive le dimanche… Je dois juste apporter un peu de fraîcheur."
Le Barça à 5 points et la pression des adversaires : "La pression, c'est que le championnat reste ouvert, l'avantage ne peut être géré que si l'on en tire le meilleur. Il est évident que le championnat reste ouvert. Jusqu'à ce que les mathématiques disent le contraire, chaque match est très compliqué. Ce sera le cas contre le Celta."