L'ancien joueur du Real Madrid Alvaro Arbeloa a évoqué pour Post United sur YouTube la situation actuelle du football mais aussi sa relation avec Casillas et Piqué.
La Liga va-t-elle reprendre ? "C'est la question à un million de dollars. J'espère qu'elle se terminera. J'imagine qu'au début ce sera à huis clos. Il est logique que la santé des spectateurs soit prioritaire, mais j'aimerais que la saison se termine. S'il était possible de reprendre vers fin mai ou début juin, ça se terminerait entre juin et juillet et on pourrait enchaîner avec la saison suivante. Je pense que ce serait ce qu'il y a de mieux pour tout le monde."
Saison du Real en Liga : "C'est dommage d'avoir perdu ce dernier match contre le Betis après avoir battu le Barça et avoir été leader. Ce sont des matchs plus compliqués qu'il n'y paraît. Sur les matchs restants, il sera difficile pour le Barça de tout gagner, donc je pense que nous avons encore de bonnes options."
La Champions : "Ce nouveau scénario pourrait nous être bénéfique. Nous verrons si Hazard est pour le retour et avec autant de temps écoulé, nous verrons comment les deux équipes arrivent, mais cela pourrait être bon pour nous."
Drogba : "C'est l'attaquant le plus fort que j'aie jamais affronté. Il était comme un mur. 1 mètre 90, une bête physique, rapide... Je me souviens que Carragher lui est monté sur le dos et que le gars a continué à courir. Physiquement, c'est le joueur qui m'a le plus impressionné."
Les propos de Xavi sur la "chance" du Real Madrid : "Il y a un dicton qui dit 'quand vous ne savez pas ce que c'est vous appelez ça e la chance'. Quand vous n'êtes pas en mesure d'expliquer que la seule équipe de l'histoire qui a remporté cinq champions (Coupes d'Europe) d'affilée est Madrid, que la seule équipe qui a remporté quatre champions en cinq ans ou trois d'affilée, c'est Madrid..."
Relation avec Casillas : "Nous avons toujours eu une très bonne relation. Comme avec beaucoup de gens vous pouvez avoir quelques frictions ou des moments où la relation n'est pas la même, mais je n'ai aucun problème avec lui. Au contraire, c'est mon voisin si un jour il a besoin d'œufs il peut m'appeler sans aucun souci. Je le vois en très bonne santé, ce qui est le plus important. Nous avons été coéquipiers de nombreuses années au Real Madrid et en équipe nationale et au final, malgré les accrocs que nous avons eus à un moment donné, les bons moment prévalent."
Donnerait-il des œufs à piqué aussi ? "(Rires) Je donnerais aussi des œufs à Piqué, bien sûr que je le ferais. Je donnerais des œufs à n'importe qui."
Entraîneur préféré : "J'ai eu de très bons entraîneurs. Pas beaucoup, mais ils ont tous été très importants pour moi. De Caparrós, qui m'a fait confiance en Depor pour jouer en première division, puis Benítez à Liverpool, qui a fait confiance à un gosse qui avait 20 matchs en première division. À Madrid, j'ai eu Pellegrini, Ancelotti, Mourinho, dont vous savez déjà qu'il m'a beaucoup marqué en tant que professionnel et en tant que personne. Je le considère comme un ami plutôt qu'un ancien entraîneur. Zidane aussi, qui a été mon idole, mon partenaire et mon entraîneur. La vérité que j'ai eue une bonne relation avec tout le monde. Et je n'oublie pas Aragonés et Del Bosque, qui m'ont fait confiance en équipe nationale, je les aime beaucoup."
Être coach : "Quand je jouais, il était très clair pour moi que j'allais devenir entraîneur. Je pensais comme si j'étais entraîneur. Quand j'ai pris ma retraite, je ne l'a plus vu aussi clairement. Entrer dans le monde du football à nouveau, avec cette exigence... C'est un travail compliqué de gérer 25 footballeurs."
Sa meilleure année : "2012. C'est l'année où nous avons remporté La Liga des records. Ensuite on a remporté l'Euro avec l'Espagne. J'ai toujours ce regret avec ce match contre le Bayern. S'ils me donnaient la possibilité de rejouer un match, je pense que ce serait celui-là."
Liverpool : "Ce fut l'une de mes plus belles expériences. C'est un club très spécial, qui a un lien formidable avec les gens et je recommande toujours à tous ceux qui aiment le football d'aller à Anfield pour voir un match un jour. Je pense que vous ne pouvez pas mourir sans aller voir un match à Anfield."
Le rival le plus coriace : "L'un des plus durs, ce à quoi je ne m'attendais pas, je n'ai joué que deux matchs contre lui, mais qui était très coriace, c'était Pato. Robben et Ribéry étaient aussi très fatigants. En Premier, c'était à moi de marquer Joe Cole, qui était très fort aussi. Malouda était très fort, rapide et puissant. Pedro aussi à Barcelone, toujours en mouvement, rapide, avec les deux pieds..."
Avec qui ne passerais-tu pas le confinement ? "À Liverpool, c'est Benítez qui choisissait votre colocataire. Il m'avait mis avec Momo Sissoko, celui qui a joué à Valence. Il restait tout l'après-midi à parler au téléphone. Une fois je me suis réveillé à 4 heures du matin et il était en train de prier sur le sol... mais bon, je m'y suis fait."