Xabi Alonso s’apprête à vivre une nouvelle soirée sous haute tension. Les Merengues se déplacent à Mendizorrotza pour affronter Alavés à 21h00.
Après les défaites face au Celta Vigo en Liga et face à Manchester City en Ligue des Champions. le poste du basque est plus que jamais menacé, et les spéculations sur son éventuel remplaçant prennent de l’ampleur.
Pour autant, certains observateurs estiment que la situation de Xabi Alonso ne peut pas se résumer à son seul travail sur le banc. Sur les ondes de la Cadena SER, dans l’émission "Carrusel", Javi Herráez a appelé à prendre du recul, en évoquant notamment le cas d’Álvaro Arbeloa. Selon lui, "Je pense qu'Arbeloa est un bon coach, mais le nommer entraîneur demain serait peut-être lui faire du tort, car il est l'entraîneur du Real Madrid pour l'avenir, pour dans un an ou deux…"
Herráez va plus loin et estime que le problème dépasse la question du nom de l’entraîneur. Pour lui, n’importe quel coach se retrouverait confronté aux mêmes difficultés. "Si vous vous précipitez sur un poste avec une équipe qui se surestime…", prévient-il, avant de cibler certains cadres de l’effectif. "Je pense que Bellingham est un excellent joueur, mais ce n'est ni Modric, ni Kroos. Il a gagné la Ligue des champions et il se prend pour un meilleur joueur qu'il ne l'est".
Le journaliste évoque aussi d’autres profils, comme celui de Camavinga. "C'est aussi un bon joueur, qui a remporté la Ligue des champions, mais il a encore une grande marge de progression pour atteindre le sommet". Au final, Herráez parle d’une "bonne équipe", mais encore loin des standards historiques du club, avant de conclure : "Tout mettre sur le dos de Xabi Alonso serait une erreur".
Marcos López partage cet avis et décrit même une situation qu’il juge "très absurde". Selon lui, le climat actuel met inutilement sous pression Alonso, tout comme Arbeloa. "Quelqu’un laisse faire tout ces bruits, et on a l'impression que la situation est irrémédiablement bloquée et qu'il ne reste plus qu'à fixer une date pour le licenciement. Au final, on soumet Xabi à un stress extrême, qu'il ait raison ou tort… et Arbeloa aussi", explique-t-il.









