L’attaquant du Real Madrid, Karim Benzema, marche sur l’eau en ce début de saison. Auteur de 8 buts et 7 passes décisives, il est le joueur le plus prolifique de Liga après sept journées. Le Français a accordé une interview au média l’Equipe.
Le meilleur début de saison de sa carrière ? "En termes de statistiques, certainement, oui. Après, il n’y pas grand chose qui a changé sur ce que je suis capable de montrer sur le terrain."
L'impact qu'il a au Real Madrid : "J'aime surtout quand mes buts et mes passes sont décisifs. Il y a des buts qui comptent plus que d'autres, comme ceux qui permettent de gagner le match. J'apprécie davantage mes passes décisives qui peuvent changer un match. Chaque but n'a pas la même valeur pour l'équipe. Tous les buts comptent pour les statistiques et ont la même valeur mathématique. Il y en a qui vous donnent la victoire et vous donnent deux points. J'essaie toujours d'être décisif, que ce soit dans les buts ou les passes. Marquer ou assister, c’est presque la même chose pour moi."
Il a dépassé Raúl en LDC : "Réussir tout cela avec le Real me rend grave content. Ces chiffres-là parlent."
Esprit collectif : "Je n'arrive pas à entrer sur un terrain en me disant que je vais penser à moi. Si j'ai 40% de chances de marquer et que l'autre en a 60%, je vais jouer pour lui. Je n'ai jamais joué pour ma gueule."
Florentino a déclaré qu'il était un mélange entre Ronaldo et Zidane : "Ce sont les deux joueurs qui m'ont fait aimer le football. Ronaldo en attaque et Zidane pour la classe. Je suis quelque part entre un 9 et un 10 à la base."
Le Ballon d’Or : "On est obligé d'y penser quand on a de l'ambition. Mais ça ne doit pas être une obsession qui te recentre sur toi, sur le fait de dire qu'il faut absolument briller individuellement et marquer des buts pour soi."
Le secret de sa forme : "Quand tu vieillis, répéter les efforts, enchaîner tous les trois jours, ça passe par l'hygiène. Si tu es bien physiquement, tu es bien mentalement. A 34 ans en décembre, je me sens en pleine forme !"
Camavinga : "Je ne le connaissais pas particulièrement. Il n'a que dix-huit ans. Il va pouvoir progresser à son poste en étant au contact de Casemiro, Kroos et Modric."
Ce que cela signifie d'être capitaine du Real Madrid : "Le capitaine est Marcelo, mais il est blessé. Je suis le second et je l'assume. C'est un honneur, surtout quand on sait que très peu d'étrangers l'ont été dans l'histoire du Real Madrid. Mais le brassard n'exerce pas de pression particulière sur moi. Je connais le club. J'ai acquis beaucoup d'expérience. Je parle beaucoup avec l'entraîneur. J'aide les jeunes joueurs. J'aime ce rôle, mais cela ne change rien à mon comportement général."
S'il se sent au même niveau qu'une légende comme Zidane : "Je ne pourrai jamais me comparer à Zidane ou parler de lui au même niveau. J'ai beaucoup de respect pour lui. Je peux seulement apprendre de ce qu'il a fait comme Ronaldo. Nous nous comprenons très bien et nous nous parlons encore beaucoup."
Mbappé au Real : "Il l’a dit lui-même. Il a envie de voir autre chose. Il jouera un jour au Real Madrid. Je ne sais pas quand. Mais il viendra. Ce n’est qu’une question de temps.
L’EDF : "Je suis revenu pour gagner un titre avec l'équipe de France, toujours avec l'idée d'écrire une nouvelle histoire. Le temps perdu, je ne peux pas le rattraper. Il faut se projeter déjà sur ce Final 4 puis la Coupe du monde qui va vite arriver. Mais je veux faire avec les Bleus ce que je fais au Real."
Son association avec Griezmann et Mbappé : "Les critiques font partie du jeu quand il n’y a pas de buts, d’actions. Tout le monde attendait que l’on marque à chaque match. Mais le foot ce n’est pas comme ça. On peut avoir les meilleurs joueurs du monde, la meilleure attaque, tout ce que tu veux, il faut du temps. Il y a aussi un adversaire qui te connaît, te regarde, resserre les lignes. Il nous faut juste du temps. Chacun de nous a ses qualités. Il faut les accorder. Mais ça doit marcher avec Antoine et Kylian."