Quatorze ans après, le sélectionneur de l’Iran a confié ses pires moments passés au Real Madrid dans les colonnes du média portugais, Tribuna Expresso.
Carlos Queiroz a entraîné le Real Madrid lors de la saison 2003-2004. Il a récupéré le poste après le départ de Vicente Del Bosque, qui a ramené deux Ligues des Champions au club Merengue.
À son arrivée aux commandes du club merengue, Claude Makelele a été vendu à Chelsea, une décision qu'il a regrettée : « Il ne vendait pas assez de maillots c’est pour ça qu’ils l’ont vendu. Il est aussi parti parce que le Real voulait faire jouer Beckham au milieu de terrain car Figo jouait déjà au poste d’ailier. Trois pêchés mortels ont été commis lorsque j'étais au Real Madrid. C’est celui des 3 "M" : Milito, Makélélé et Morientes. Ces 3 erreurs ont coûté la place aux 3-4 entraîneurs qui sont passés après moi et beaucoup d'argent au Real Madrid pour refaire l'équipe. Ces trois péchés ont marqué l’histoire. Une histoire qui a mal fini ».
Aussi, l’entraîneur portugais justifie ses mauvais résultats au Real à cause du départ de Fernando Morientes vers Monaco. Son équipe avait terminé 4e de Liga et avait été éliminé en quart de finale de la Coupe aux grandes oreilles... par l'AS Monaco : « Après la Supercoupe d’Espagne, j’ai parlé avec lui. Je lui ai dit ‘à mardi’ et il m’a répondu ‘Mardi ? Mais Mister ils m’ont prêté à Monaco’ ! ».
Dans cette interview, Queiroz évoque aussi le départ de Hierro au Qatar. Il avait demandé Gabi Milito comme recrue, mais ce dernier n’a pas signé alors qu’il avait passé sa visite médicale. « À l'époque j'avais recommandé la signature de Luisão qui était à Benfica et de Pepe qui était à Maritimo. Nous aurions pu signer Pepe pour 1,5M€ à ce moment-là, quelques années plus tard le Real a payé 30M€ pour lui », révèle-t-il.
Malgré sa saison compliquée au Real, il affirme qu’il ne regrette pas d’avoir entraîné le club aux 13 Ligues des Champions : « Je dirais oui encore une fois. Lorsque vous avez une offre du Real, vous acceptez et réfléchissez plus tard. Mon année à Madrid coïncidait avec une période de vente. La politique du président était simple : six Galactiques et le reste. »