Le latéral droit du Real Madrid a accordé une interview à Esquire. L'Espagnol se livre sur de nombreux points, dont certains des plus personnels. Extraits.
Comment est Zinedine Zidane : "Sa plus grande vertu est la tranquillité qu'il nous transmet. Il ne change jamais et, que les choses se passent bien ou mal, il garde toujours son sang-froid. C'est quelque chose qui nous donne beaucoup de tranquillité. De plus, son point fort c'est qu'il fait énormément confiance à l'équipe. Il nous fait sentir que nous pouvons tous contribuer, et cela fait de son équipe une équipe gagnante. J'ai passé de nombreuses années et gagné de nombreux titres avec lui, et j'apprends de son expérience chaque jour."
Les entraîneurs de sa carrière : "Je me sens aussi très identifié à Lopetegui, à sa façon de presser et d'attaquer, et j'ai une très bonne relation personnelle avec lui."
Le joueur le plus dur à affronter : "Neymar est l'attaquant qui m'a posé le plus de problèmes. C'est un joueur vraiment insaisissable, formidable techniquement, il va dans l'espace, il a un but ... C'est difficile de le marquer."
Ses ambitions : "J'adorerais gagner de nombreux titres. Je voudrais prendre ma retraite en blanc. J'ai tout gagné avec le club et au niveau des titres il est difficile d'en demander plus, mais j'aimerais gagner une cinquième Ligue des Champions avec le Real Madrid. Cette époque restera dans les mémoires comme l'une des trois meilleures du club. Avec l'équipe nationale, j'aimerais gagner un titre : l'Euro ou la Coupe du monde. C'est pourquoi je travaille dur."
Son meilleur match individuel : "Je pense que c'est la finale à Lisbonne. C'était un très beau match que je n'oublierai jamais. Le meilleur match du Real Madrid en tant qu'équipe ? Nous avons fait de très bons matchs mais je pense que la finale de Cardiff contre la Juventus fut un match très complet, nous étions vraiment au dessus de l'adversaire."
Sa famille et ses amis d'enfance, essentiels dans sa vie : "Nous sommes toujours le même groupe et nous partons en vacances ensemble. Les racines sont très importantes pour moi."
Et au Real Madrid, il ne s'est pas fait d'amis ? "Ce n'est pas facile... Quand je suis allé à Leverkusen, où la moyenne d'âge était de 23 ans, c'était plus simple. Nous partagions tous notre temps libre, nous n'avions ni femme ni enfants. À Madrid, tout le monde a fait sa vie et c'est un club si bien établi, dans lequel tout le monde se bat tellement qu'il n'y a plus beaucoup de temps pour le reste et la vie privée reste en marge."
Ce qu'un bon arrière droit doit avoir : "Le football a beaucoup évolué. On voit de plus en plus cet ailier reconverti en latéral et de plus en plus d'ailiers purs collés à la ligne. Mais au final je pense que l'arrière droit appartient à la ligne des quatre défenseurs, et doit avant tout être un bon défenseur, et dans un second temps attaquer."