C'est le défenseur Dani Carvajal qui s'est présenté en conférence de presse avec Carlo Ancelotti ce mardi, à la veille du match de Ligue des Champions face au Shakhtar Donetsk.
La motivation pour continuer à gagner : "Je me sens très chanceux d'avoir remporté cinq Coupes d'Europe. La clé est de remettre les compteurs à zéro à chaque fois. Les valeurs de ce club vous enseignent à toujours gagner et à vous battre."
Les jeunes joueurs sur le devant de la scène : "Non, ils ne nous volent pas la vedette. À l'avenir, ce sont eux qui feront avancer l'équipe. La clé est la bonne harmonie entre les jeunes et les vétérans pour l’avenir."
Le Real Madrid n'est toujours pas favori : "Nous savons combien il est compliqué de gagner cette compétition. Je ne pense pas que quiconque nous voit comme un rival qui n'est pas un champion possible."
Opinion sur la situation du Shakhtar : "Il est dommage que nous soyons dans cette situation, avec l'exode qui s'est produit. Voir le Shakhtar en compétition, avec quatre points à ce stade, est une belle chose pour permettre aux fans de s’évader un peu de la réalité."
Xavi parle de la Ligue des champions qui n'est pas toujours gagnée par les meilleurs, qu'en pensez-vous ? "Chacun a sa propre opinion. Je pense que lorsque vous avez remporté cinq Coupes d'Europe au cours des dernières éditions, la chance n'est pas de mise."
Pensez-vous que la Ligue des champions est plus injuste que la Liga ? "Le football est une question de résultats et l'équipe qui marque le plus de buts et en concède le moins gagne. Nous avons été les meilleurs dans ce domaine. Il est difficile de parler de justice. Ce sont des résultats. La saison dernière, nous avons fait une grande saison en championnat et une Ligue des champions avec des hauts et des bas, mais nous avons réussi à gagner la coupe. Le débat surgit toujours lorsque le Real Madrid gagne. Quand quelqu'un d'autre gagne, on parle de méritocratie."
Comment vous sentez-vous physiquement ? "Personnellement, je me sens très bien. J'essaie d'être dans la meilleure forme physique possible. Nous avons une Coupe du monde dans six ou sept semaines et nous voulons arriver au meilleur moment de l'année. Nous revenons d'un match nul contre Osasuna, un match compliqué. Mais c'est du passé. Demain ce sera difficile, contre le deuxième du groupe. Ce sera la clé pour assurer la première place."
Participation offensive : "On demande désormais aux latéraux d'entrer davantage dans la surface adverse, mais il faut trouver un équilibre. Le défenseur latéral est d'abord un défenseur et ensuite un attaquant. Je ne ressens pas le besoin de me joindre à l'attaque, seulement d'aider l’équipe."
Comment voyez-vous Benzema ? "Je ne pense pas que Karim sera influencé par le fait de marquer ou de manquer un penalty. Il partirait malheureux, mais il est au-dessus de tout ça. Pour nous, il est indispensable, le meilleur à son poste. J'espère qu'il pourra marquer deux ou trois buts demain."
Neuf matchs en un mois : "Nous savons combien le calendrier est exigeant. Nous avons des matchs tous les trois jours. Nous savons qu'il y a les diffusion à la télévision, mais après une trêve, ils mettent un match le dimanche, un autre le mercredi et un autre le dimanche. Ça fait beaucoup de matchs en quelques jours…"
Des doutes sur Benzema : "Le monde du football est très exigeant. Vous passez du paradis à l'enfer et vice-versa. Pour le meilleur ou pour le pire, je suis sûr que Karim a hâte d’être à demain."
Dans quelle mesure le joueur craint-il une blessure avant la Coupe du monde ? "Je pense que personne ne pense à ça. Il reste encore six ou sept semaines. Vous jouez la phase de groupe dans un mois. Nous verrons si, ces derniers jours, la crainte de manquer le tournoi le plus spécial a une influence."