Dani Ceballos était invité dans l'émission "Universo Valdano" sur Movistar+. Le joueur du Real Madrid a fait le point sur sa situation actuelle et sur ses projets d’avenir.
Son avenir : "Je veux jouer au football et être jugé sur mon niveau sur le terrain. Je ne veux pas de prolongation si je ne la mérite pas et je ne veux pas aller dans un autre club si je ne le mérite pas. Je veux jouer ces trois mois, et quand la saison sera terminée, je veux parler avec les personnes concernées, rencontrer mon agent et ma famille et évaluer ce qui est le mieux pour moi."
Un bon moment : "Quand vous arrivez au Real Madrid si jeune, c'est différent. On se rend vite compte du club que l'on rejoint et des exigences que cela implique. J'ai découvert récemment l'âge idéal. C'est le moment où je me sens le mieux dans ma carrière sportive."
Origines : "Il y a beaucoup de joueurs qui ont fait leurs armes à Utrera. C'est le berceau du football en Andalousie. C'est le berceau du football en Andalousie. Vous apprenez des choses que l'entraînement ne vous donne pas."
Le Betis : "Mon arrivée au Betis a été la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière de footballeur. Jouer au Villamarín a été quelque chose de magique. Pour moi, jouer au Betis a été la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière de footballeur. C'était une très belle expérience. J'ai eu un grand vestiaire. Adán était pratiquement mon parrain. À une époque, je ne voulais pas aller m'entraîner avec l'équipe première parce qu'ils me donnaient des coups."
Sacrifice sans ballon : "Si vous voulez gagner de l'argent, vous devez faire des sacrifices. Il ne suffit pas de dribbler quatre fois et de faire un centre pour marquer un but. Il faut travailler du milieu de terrain jusqu'à l'arrière. C'est là qu'un joueur devient important. C'est ce que m'a dit Pepe Mel et cela m'a marqué."
Jeu solidaire : "J'aime courir pour Vinicius ou Benzema. Ce sont des joueurs qui font la différence dans les matchs. Il faut comprendre que ce sont eux qui gagnent les matchs et qu'il faut les aider."
Luis de la Fuente : "Luis de la Fuente mérite d'être entraîneur. Il a maintenant la possibilité de faire les choses correctement. Je suis sûr que nous gagnerons des trophées avec l'Espagne, ensemble, à cent pour cent. Il connaît tous les jeunes joueurs d'Espagne. Il peut combiner l'expérience et le talent et peut être un tournant pour les défis à venir."
Florentino Pérez : "Florentino m'a dit que j'étais l'avenir du milieu de terrain du Real Madrid. C'est lui qui m'a convaincu de venir. Quand je suis arrivé aux premiers entraînements, j'ai vu la vitesse du ballon... je pensais que j'étais un bon joueur. Les possessions de balle s'envolaient. J'avais du mal à m'en emparer. Je me suis rendu compte que je devais d'abord beaucoup réfléchir. C'était difficile, mais j'ai compris que de joueur professionnel à l’élite, il y a un grand pas à franchir."
Ses confrontations avec Zidane : "Je peux comprendre Zidane avec le temps. J'avais des joueurs comme Luka ou Toni devant moi. J'ai fait des erreurs parce que j'étais dans un moment de frustration. J'ai toujours essayé de me donner à 100%, mais c'est difficile quand on ne joue pas."
Son passage en Premier League : "La Premier League est un championnat très physique. À chaque match, les joueurs finissent par avoir des crampes. J'ai eu du mal à me mettre dans le rythme. Mais ce championnat fait de vous un bien meilleur joueur. Mon passage en Premier League a été fondamental dans ma carrière."
Arteta : "Il a tout pour être l'un des trois meilleurs entraîneurs au monde. J'ai appris de nouvelles choses avec lui. Il anticipait ce qui se passait dans les matchs. Ce que j'ai vécu avec lui, je ne le vivrai avec personne d'autre. Il sait ce dont le joueur a besoin. Pour moi, il deviendra l'un des meilleurs entraîneurs du monde."
Blessure en équipe nationale : "J'ai mis des corticoïdes sur ma cheville pour masquer la douleur. La veille de la finale, j'ai essayé de m'entraîner et j'avais toujours mal. Quand je suis arrivé à Madrid, le médecin m'a dit que si j'avais joué, ma carrière sportive aurait mal tourné. Ils m'ont infiltré mais ils ne m'ont pas dit ce que j'avais et je pense que c'est leur devoir. Je n'ai pas trouvé de solution à ma blessure, j'avais un œdème osseux... jusqu'à la fin de la Coupe du monde au Qatar, je n'ai senti aucun relâchement dans ma cheville."
En phase avec le Bernabéu : "Le plus important est d'être reconnu par les supporters. Gagner l’affection des supporters madrilènes ne se fait pas du jour au lendemain. Avoir la confiance de ses coéquipiers, du staff... ça permet d'oser plus de choses et d'être le joueur que l'on a toujours été."