Le plus grand buteur de l'histoire du Real Madrid s'est confié dans un entretien accordé au magazine France Football, publié ce mardi et disponible en version numérique. Extraits.
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Auteur de plus de 700 buts en carrière à 34 ans, Cristiano Ronaldo est revenu sur le secret de sa réussite dans France Football. Le Portugais, qui a marqué la majorité de ses buts sous la tunique blanche (450 en 438 matchs), raconte : "Sept cents buts, c'est quand même un total impressionnant qui me rend d'autant plus fier que peu de joueurs l'ont atteint... Un préféré ? Si vous me demandez de choisir, je dirais le but contre la Juventus (avec le Real Madrid) : le ciseau retourné. Parce que c'est un but que j'essayais de marquer depuis des années."
Il explique qu'il a rapidement compris qu'il fallait avant tout être efficace dans le football, et que sa rivalité avec Messi a été prolifique : "À 19-20 ans, j'ai compris que le football c'était des chiffres, des titres, des records et des buts. (...) Être l'un en face de l'autre en Espagne [avec Messi] nous a permis d'être meilleurs, plus performants... Au Real, je ressentais davantage sa présence qu'à Manchester, donc un peu plus de pression. D'un certain point de vue, cela a été une rivalité salutaire."
Pour être aussi efficace que le Portugais, le talent ne suffit pas : "Il faut d'abord, du talent. Sans cela, vous ne pouvez pas faire grand-chose. Mais après, le talent sans le travail ne sert à rien. Rien ne tombe du ciel. Je ne serais jamais arrivé là où j'en suis sans ma force de travail", assure CR7. "Mon but, c'est de rester jeune en vieillissant. Donc compétitif. Donnez-moi un joueur qui performe autant que moi au même âge, dans une équipe comme la Juventus ? Cela fait quinze ans que je fais des sacrifices, que je me consacre à ma carrière. Après, j’apprécierai ce que j’ai fait, mais davantage ce que je ferai : profiter de mes amis, de ma famille, voir mes enfants grandir et étudier. Goûter au moment présent. Transmettre mon expérience de la vie. Mais pas tout de suite. Je crois que je peux encore donner pas mal...", conclut-il.
Il reconnaît toutefois qu'il est plus facile de se motiver pour les grands rendez-vous : "Je vais vous dire : si ça ne tenait qu’à moi, je ne jouerais que des matchs importants. Ceux de l’équipe nationale et de la Ligue des champions. C’est ce genre de rencontres qui me motivent, celles avec un enjeu, un environnement difficile, une pression. Après, il faut être pro et être performant tous les jours pour faire honneur à votre famille et au club que vous représentez et qui vous paie pour ça. Donc, il faut toujours donner le meilleur."