Angel Di María a révélé la tactique du Real Madrid de Mourinho pour arrêter le FC Barcelone : "J’avais peur qu'ils blessent le nain…"
Angel Di Maria est toujours très actif dans le football malgré ses 36 ans et ses adieux à l'équipe nationale d'Argentine. L’actuel joueur de Benfica a accordé une interview au journaliste Juan Pablo Varsky sur sa chaîne youtube Clank Media, dans laquelle il passe en revue tout ce qu'il a vécu au fil des ans sur le terrain. De ses Clasicos entre le Real Madrid et Barcelone à Messi, en passant par ses adieux à l'équipe nationale.
Treize ans et demi se sont écoulés depuis cette finale remportée par le Real Madrid à Mestalla. Les hommes de José Mourinho a remporté 0-1 contre le Barça de Pep Guardiola à Mestalla le 20 avril 2011. L'ailier argentin, expulsé à la 120e minute de la finale pour un deuxième jaune après une passe décisive pour Cristiano à la 102e minute, est revenu sur cette rencontre.
"La seule façon de battre cette équipe de Barcelone était de leur mettre des coups, les attraper et courir plus qu'eux. Et ça a conduit à des bagarres sur le terrain. Parfois, j'avais peur qu'ils blessent le "nain", j'étais plus inquiet qu'il ne lui arrive rien qu'autre chose", explique-t-il.
¿Cómo frenar a Messi? Ángel Di María lo sabe muy bien 😅 mañana, a las 18:30, en Clank! El Fideo Di María. pic.twitter.com/XDHBNetnCd
— Clank.media (@clank_media) November 17, 2024
"Le match à Mestalla a été très dur, cette finale s'est jouée coups après coups. À un moment donné, j'ai dû donner un coup de pied à Leo, qui était contre nous sur un contre. Je l'ai pris dans mes bras et je lui ai dit 'désolé, petit, mais si je ne t'avais pas mis à terre, vous auriez marqué'. Je n'avais pas d'autre choix. Je devais jouer de cette façon, c'était impossible de jouer autrement", a admis Di Maria.
"Messi et Cristiano sont les deux plus grands joueurs de l'histoire du football, mais il est clair que Lionel Messi est le meilleur et on ne peut le comparer à personne, ce qu'il a fait…", ajoute-t-il, avant d’évoquer sa retraite internationale.
"Quand j'ai quitté la sélection, je sentais que c'était le moment de laisser la place aux jeunes joueurs. À 36 ans... Rester là, c'était leur mettre la pression pour qu'ils soient titulaires ou qu'ils entrent en jeu. C'était leur enlever de l'espace et je ne voulais pas ça. La Coupe du monde au Qatar était terminée, la vérité c’est que le moment était venu. Mais je n'avais pas l'impression de pouvoir le faire parce que je n'y avais pas pensé. Après la victoire, l'envie de continuer un peu plus était là. La Copa América n'a pas tardé à arriver. Je me sentais encore capable d'être performant et d'aider les jeunes".
Sur ses projets pour les années à venir, il ajoute : "Je sais que le travail d'entraîneur est beaucoup plus difficile, qu'il prend plus de temps. Le joueur s'entraîne et rentre chez lui. L'entraîneur doit continuer à regarder des vidéos. Si je prends ma retraite, j'aimerais profiter de ma famille, passer plus de temps avec. Je n'ai pas fixé de date pour ma retraite".