Ce dimanche se tient l'Assemblée du Real Madrid durant laquelle Florentino Perez rend des comptes aux Socios sur la situation du club.
Le président du Real Madrid n'a pas mâché ses mots sur le Ballon d'Or et a chargé le système ainsi que les journalistes lors de discours adressé devant les Socios du club. Florentino Perez a répondu sur d'autres sujets comme les problèmes liés au stade ou encore la Super League.
S'agissant du premier point, il a d'abord répété que "la transformation du Bernabeu provoque l'admiration de tout le monde. C'est désormais un symbole mondial, un monument, un temple. Des millions de touristes se présentent devant l'une des rénovations les plus spectaculaires du monde sur ces dernières années"
"Cette transformation rend plus grand le Real Madrid, le football, la ville de Madrid et la marque Espagne", a-t-il poursuivi. "Il est inconcevable que nous puissions lire dans certains médias digitaux et toxiques que le Bernabeu n'a pas la licence pour exercer" s'est-il ensuite agacé avant d'évoquer le sujet des concerts.
"L'organisation des concerts n'est pas une activité spécialement lucrative pour le club. Je veux que les gens sachent que ça représente à peine 1% de nos revenus. Mais nous entendons que cette activité est important parce qu'elle renforce l'image du club. C'est pour cela que nous mettons notre stade à disposition", a clarifié le boss du Real Madrid.
"Ce sera à la Mairie de décider si on continue ou pas de faire du Bernabeu un siège pour les grands évènements, ce qui renforcera l'image de toute la ville et bénéficiera à beaucoup de monde. Je répète. Pour nous, ça représente à peine 1% des bénéfices."
Puis il y a le parking, un projet qui n'avance pas. "Toutes les grandes infrastructures disposent de parkings et nous avons convenus avec la Mairie qu'un tiers serait réservé aux résidents. Peut-on comprendre que pour jouer 25 matchs par an pour une durée de deux heures, il faille investir comme ça ? Eh bien nous, nous le faisons pour améliorer ce quartier appelé Chamartin avec lequel nous avons une relation depuis tant d'années."
Le format de la LDC
Ensuite, le président du Real Madrid a évoqué le nouveau format de la Ligue des Champions. "Un format injuste" selon Florentino Perez. "Personne ne comprend. On a plus de matchs mais la valeur de chacun a baissé de quasiment 30%. Vous savez combien d'équipes anglaises sont venues jouer au Bernabeu en match officiel ? Deux. On a joué qu'une fois contre Manchester United ces 16 dernières années. Au Tennis, il y a eu 100 fois Nadal contre Federer. Le football se trompe de chemin", a-t-il affirmé.
🚨 Florentino Perez: “Super League? I am more optimistic than ever. I can assure you that NOTHING WILL BE THE SAME. It will put an end to decades of UEFA's monopoly. There was a lot of pressure and threats that could bring anyone down, but not us. It is a unique opportunity to… pic.twitter.com/JR9gOcloJZ
— Madrid Zone (@theMadridZone) November 24, 2024
"Les fans souffrent à cause de l'important coût pour suivre les matchs mineurs. La stratégie ne fonctionne pas comme l'industrie du cinéma ou de la musique l'a démontré. La SuperLeague veut offrir le football gratuit", a-t-il revendiqué.
"Nous ne voulons pas être Blockbuster. Ils disposaient de franchises dans le monde entier puis Neflix est arrivé et est valorisé à 7,7 milliard d'euros. Les entreprises dominantes ont refusé d'acheter Netflix puis elles ont fait faillite car n'ont pas vu la fin de la cassette vidéo. Pendant ce temps, Netflix a continué son chemin. Spotify a fait de même", a-t-il pris pour exemple.
"Je suis plus optimiste que jamais. La sentence de la Cour Européenne est historique et sera étudié dans les universités, elle a mis fin au monopole de l'UEFA. On n'a jamais dit que ce serait facile. Ce fut un effort titanesque avec des pressions et des menaces".
"À l'instar de Bernabeu qui a poussé la création de la Coupe d'Europe, on a vaincu l'opposition. On veut rendre la grandeur au football et A22, l'entreprise de la SuperLeague, continue de discuter avec les clubs. Le format sera avec 100% de méritocratie", a-t-il conclu.
