Lentement mais sûrement, Xabi Alonso commence à insuffler un souffle nouveau au Real Madrid. Le président Florentino Pérez, lui, ne cache pas qu’il perçoit déjà un changement.
Xabi Alonso n’a dirigé que deux matchs officiels depuis son arrivée sur le banc madrilène. Pourtant, dans les couloirs du club, on sent déjà que quelque chose a changé. Ce n’est pas encore spectaculaire, ni totalement abouti, mais entre un nul encourageant et une victoire arrachée à dix contre onze, l’équipe montre une attitude différente, plus engagée, plus volontaire. Un état d’esprit qui ne passe pas inaperçu.
Les idées de jeu commencent, elles aussi, à transparaître : pressing haut, maîtrise du ballon, multiplication des passes et recherche d’un jeu d’association plus fluide. Pour l’instant, tout n’est pas encore en place. Les automatismes sont en cours de construction, et avec la Coupe du Monde des Clubs qui impose un rythme soutenu, les séances d’entraînement se font rares. Alors Xabi Alonso avance par étapes : il corrige ce qui ne fonctionne pas, souligne ce qui marche, et intègre peu à peu ses idées.
Un vestiaire investi
L’adaptation, forcément, prendra du temps. Après quatre ans passés sous la direction de Carlo Ancelotti, les joueurs doivent intégrer une nouvelle méthode. Mais en interne au club, on garde confiance. Et surtout, tout le monde est convaincu que Xabi est l’homme de la situation. Calme, travailleur et patient, l’Espagnol ne veut rien précipiter, mais il sait aussi que ses joueurs sont capables d’apprendre vite.
Et justement, c’est ce que Florentino Pérez a tenu à mettre en avant ces derniers jours. "Ils sont plus investis, plus motivés…", aurait confié le président à ses proches en interne. Une phrase qui résume l’impression générale autour de l’équipe : même si le jeu est encore en rodage, l’implication des joueurs, elle, saute aux yeux.
Une compétition prise au sérieux
Pour certaines équipes, la Coupe du Monde des Clubs n’est qu’un laboratoire, un terrain d’essai pour préparer la saison prochaine. Mais le Real Madrid, lui, la prend très au sérieux. Un trophée international est en jeu et les retombées économiques en cas de victoire sont loin d’être négligeables.
Pour terminer premier de leur groupe, les Merengues dépendent d'eux-mêmes et doivent l’emporter contre Salzbourg lors du dernier match (jeudi, 3h00 heure française). C’est l’objectif de Xabi et ses hommes. Pas question d’expérimenter donc lors de cette rencontre face aux Allemands.
