Manolo González, entraîneur de l’Espanyol, a fait part de ses impressions après la victoire de son équipe face au Real Madrid.
Une soirée historique : "C'était très agréable, car l'année a été difficile. Je suis très heureux pour les supporters, qui méritent tout, et très heureux pour les joueurs, qui avaient besoin de ce genre de joie. C'est bien parce qu'on a battu les champions d'Europe, et cela nous donne une force morale importante. Nous ne devons pas penser que nous sommes ce que nous ne sommes pas, mais cela nous donne beaucoup de force. Et un jour de plus sans perdre."
Un travail extraordinaire de la part de l'équipe : "Les garçons ont de l'envie, malheureusement il y a des mauvais jours comme celui de Gérone, mais l'équipe veut sortir du trou et aujourd'hui c'était le bon jour. J'aimerais jouer un autre type de match, mais ils ont joué avec tout ce qu'il y avait devant. Nous avons fait du bon travail, nous avons manqué de rythme en première mi-temps dans les transitions, mais je suis ravi."
Sur l'autodéfense : "On ne peut pas plaire à tout le monde et je suis conscient que certains supporters de l'Espanyol peuvent penser que nous avons été défensifs à Séville, mais nous avons pris un point. Je ne me considère pas comme un coach défensif, vous l'avez vu lorsque nous avons joué notre vie contre Oviedo. Aujourd'hui, je ne pouvais pas jeter l'Espanyol du haut d'une falaise sans frein, parce que nous aurions été très courageux, mais nous aurions fini à 0-4 et nous nous serions ridiculisés."
La première titularisation d'Urko : "Il a eu du mal à tenir jusqu'à la fin du match, mais nous avons déjà vu comment il se comporte défensivement et avec le ballon."
Les remplaçants : "Ils apportent un plus à l'équipe depuis plusieurs jours, ce qui n'était pas le cas au premier tour. Roca a un grand avenir, c'est un joueur de chez nous, et nous devons faire attention aux blessures."
Étiez-vous ému à la fin du match ? "J'étais heureux de gagner le match et de voir les gens. Je suis très attaché à mon travail et je défends mon équipe jusqu'à la mort, surtout dans le cas de l'Espanyol. Gagner un tel match est un jour inoubliable.
Est-ce le plus beau jour de votre vie sportive ? "Un très beau, mais je suis surtout très heureux pour les joueurs et les supporters. Je sais qu'ils souffrent beaucoup, qu'ils rentrent chez eux bouleversés. Leur donner cette joie est formidable, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Je ne peux parler que de travail. L'année dernière, nous avons été promus en Primera Division, même si beaucoup de gens n'y croyaient pas, et maintenant je vais à nouveau donner tout ce que j'ai pour aider l'Espanyol à se hisser là où il doit être."
