Le Real Madrid est assommé de critiques après leur défaite à domicile face au Celta de Vigo 0-2. Xabi Alonso comme ses joueurs ne sont pas épargnés et la place du technicien basque est de plus en plus menacée. En Espagne, les critiques fusent.
On pensait que le Real avait retrouvé le bon chemin suite à sa belle victoire contre l’Athletic Club en milieu de semaine, mais cette nouvelle contre performance, une défaite 0-2 face au Celta ce dimanche, a ravivé les doutes. Les Meringues comptent désormais 4 points de retard sur le Barça en Liga alors qu’ils en avaient cinq d’avance il y a à peine un mois.
Avec seulement deux matchs remportés sur les sept derniers, Xabi Alonso est de plus en plus menacé. Sur le match contre City qui arrive ce mercredi, le coach madrilène joue gros. En attendant en Espagne, les critiques fusent après cette nouvelle défaite.
Tomás Roncero : "Les trois ténors ont raté leur coup. Aujourd'hui, peu importe, Madrid aurait perdu de toute façon. C’est inadmissible que jusqu'à la 65e minute, l'équipe se soit détendue au spa. Quand ils ont vu que tout était perdu, ils se sont mis à courir, comme s'ils n'avaient pas pu le faire avant. Ce changement d'attitude les trahit."
Dani Garrido : "On peut discuter des questions d'arbitrage, mais nous sommes tous d'accord pour dire que ça n'a pas influencé le résultat. Carreras est expulsé à la fin, alors que Madrid n'arrivait pas à marquer. Le problème de Madrid, c'est son jeu, pas le fait qu'il ait eu une expulsion à une minute et demie de la fin pour avoir dit à l'arbitre d’aller se faire voir. Il ne faut pas se tromper de cible."
Tomás Roncero : "Qui aurait pu prédire qu'après leur victoire convaincante à San Mamés, le Real Madrid disputerait une finale contre Manchester City où tout est encore incertain ? Surtout la position de l'entraîneur. Xabi Alonso est sur la sellette, c'est indéniable. Le problème, c'est qu'une décision radicale, en cas de lourde défaite, risquerait d'envenimer un conflit déjà existant, une impasse."
Julen Guerrero : "Le Celta sait comment jouer et les joueurs sont très engagés avec l'idée de leur entraîneur, le Real Madrid, c'est tout le contraire. Tant que Madrid ne contrôlera pas tous les egos des joueurs et qu'ils ne se mettront pas tous au service de l'idée de l'entraîneur, ce sera difficile."
Tomás Roncero : "À ce stade, qui nommer entraîneur intérimaire ? Franchement, qui ? Pour reproduire le scénario avec Solari... On n'a pas de Zidane à la tête du centre de formation comme lors du limogeage de Rafa Benitez. Et le problème, c'est que, si l'on continue avec Xabi Alonso, une défaite contre City nous plongerait dans une période d'inaction quasi totale, synonyme d'effondrement de l'équipe et du projet."









