Isco était invité dans l’émission Univers Valdano. Le milieu de terrain parti par la petite porte a exprimé de nombreux regrets quant à ses dernières années passées au Real Madrid.
"À l'époque, je m’engueulais avec tout le monde, j'accusais tout le monde... Je me sentais comme une victime alors que je n'en étais pas une". Voilà l'une des nombreuses confessions faites par l'Espagnol à l’occasion de son passage dans l’émission de Jorge Valdano, qui sera diffusée ce mercredi à 21 heures, mais dont certains extraits sont déjà disponibles.
Isco y avoue que, maintenant que le temps a passé, il considère qu'il aurait pu et dû se battre davantage lors de ses dernières années au Real. Et qu'il le regrette profondément. "Tu te demandes pourquoi tu n'as pas fait un pas de plus, pourquoi tu ne t'es pas plus battu... Maintenant, je reconnais qu'à ce moment-là, j'ai perdu un peu l'envie de prouver, de jouer, d’aller prendre la place d'un coéquipier. J'étais un peu abattu et je n'ai pas eu la force mentale de renverser la situation".
🚨🗣️ La extraordinaria reflexión de Isco sobre su última etapa en el Real Madrid: “Me sentía una víctima y no lo era.”pic.twitter.com/YaBmcUjYEg
— madridistaReal (@RMadridistaReal) January 23, 2024
Extrait de l’interview
Le point de bascule : "Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, personne n'a été clair avec moi. Avec Solari, j'ai joué un match de coupe et puis... quelques minutes ici et là. Je ne savais pas comment j'étais, si j'étais bon ou mauvais. Et à partir de là, je me suis effondré."
Vous reprochez-vous quelque chose ? "Beaucoup. Mais c'est ce que le temps vous donne. A ce moment-là, vous êtes en colère contre tout le monde, tout vous semble faux…"
Et la thérapie ? "Oui, oui. Quand vous êtes dans cette situation, rien n'est de votre faute, vous êtes constamment en train de vous défouler. Mais le temps vous donne la perspective de ce que vous avez réellement fait pour changer. Vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas fait un pas de plus, pourquoi vous ne vous êtes pas battu davantage... Maintenant, je reconnais qu'à ce moment-là, j'ai perdu un peu l'envie de faire mes preuves. Alors que c'est quelque chose que j'avais déjà fait auparavant. Je me suis un peu laissé abattre et je n'ai pas eu la force mentale de renverser la situation... celle que j'avais déjà eue à d'autres occasions."
"Mais aujourd'hui c'est moi qui le regrette le plus... et je dis aussi que maintenant que beaucoup de temps a passé, je profite à nouveau du football comme un gosse. Mais à l'époque, je m'engueulais avec tout le monde, je blâmais tout le monde autour de moi... Je me sentais comme une victime alors que je n’en étais pas une…"