LaLiga a dévoilé, pour la saison en cours, le montant attribué à chaque club espagnol relatif à la règle de "limite salariale" imposée depuis 2013.
Cela fait maintenant six ans, depuis l'arrivée de Javier Tebas à la présidence de la Liga, que cette règle est en vigueur. Tout club espagnol doit, chaque saison, respecter un montant maximum relatif aux revenus générés par le club, desquels sont déduites les dépenses qui n'ont rien à voir avec la confection et l'entretien de l'équipe. La différence qui en résulte peut être utilisée pour les dépenses liées au salaire des joueurs, mais aussi celles du staff technique ou encore des centres de formation. Une sorte de FPF à l'espagnole en somme. LaLiga avait inaugurée cette mesure en 2013 afin d'assurer "une stabilité financière" des clubs espagnols, et lutter contre l'accroissement de l'endettement de ces derniers.
Chaque début de saison donc, LaLiga dévoile son tableau des montants à ne pas dépasser pour chaque équipe. Une obligation à respecter de façon inconditionnelle, puisque qu'elle donne le droit d'accéder à la compétition par la suite. Etant donné que chaque club ne génère pas toujours les mêmes revenus d'une année à l'autre, ces chiffres varient sensiblement. Enfin, pas tant que ça... Car en tête, on retrouve toujours, par évidence, le trio Barça-Real-Atletico.
Pour la saison 2019-2020, la Liga a fixé la limite salariale du Real Madrid à 641M€, celle du Barça à 671M€, et celle de l'Atletico à 349M€. Derrière les trois géants, un fossé. Pour preuve, Valence arrive loin derrière avec 171M€ de limite imposée. Toutes ces valeurs sont en hausse chaque année, synonyme de la bonne santé financière du football espagnol à ce jour, et, aussi, du football en général.