LaLiga a envoyé à la Commission de la concurrence le rapport d'expertise demandé le 2 février suite à la plainte reçue après la rencontre Getafe - Real Madrid.
Il s'agit d'un rapport d'expertise sur la lecture labiale qui devrait prouver si l'insulte de Bellingham à Greenwood, qu'il aurait traité de "violeur" et qui a été enregistrée par les caméras du match, a existé ou non.
La Commission des compétitions a transféré la plainte à un instructeur pour l'ouverture d'une procédure extraordinaire contre le joueur du Real. Une procédure est maintenant en cours dans laquelle le juge désigné devra informer les parties concernées afin qu'elles puissent présenter les allégations correspondantes.
‼️ ULTIMA HORA | Bellingham podría ser sancionado con varios partidos por llamar "violador" a Greenwood.
📝 El informe certifica que Jude insultó al jugador del Getafe.
⚠️ Competición debe decidir si sanciona o archiva la denuncia. pic.twitter.com/tSeqoVDPGG
— Offsider (@Offsider_ES) February 14, 2024
Conformément à la règle, l'instructeur devra rendre son verdict dans un certain délai. "Au vu des procédures menées, et dans un délai maximum d'un mois à compter de l'ouverture de la procédure, l'enquêteur proposera le classement de l'affaire ou formulera l'acte d'accusation correspondant, y compris les faits allégués, les circonstances concomitantes et les infractions présumées, ainsi que les sanctions qui pourraient être applicables. L'enquêteur peut, pour des raisons justifiées, demander une prolongation du délai susmentionné à l'organe compétent pour prendre une décision".
Plusieurs scénarios possibles
En d'autres termes, la procédure extraordinaire peut se terminer par un non-lieu, sans aucune sanction, ou une sanction peut être proposée au Comité de la concurrence. Il existe plusieurs scénarios auxquels l'Anglais pourrait être confronté en cas de proposition de sanction. Si l'acte est considéré comme sérieux, il s'agirait d'un minimum de quatre matchs, pouvant aller jusqu'à 10, conformément à l'article 105 relatif à la conduite contraire au bon ordre sportif.
Si en revanche l’acte est considéré comme mineur, il s'agira alors de l'article 123 concernant les insultes, les menaces et les provocations : "Le fait d'insulter, d'offenser, de menacer ou de provoquer une autre personne, pour autant qu'il ne constitue pas une infraction plus grave, est puni d'une suspension allant de un à trois matchs ou d'une durée d'un mois au maximum."