El Mundo révèle que les plus hauts dirigeants du FC Barcelone étaient paniqués à l'idée de voir Neymar s'en aller... au Real Madrid.
La troisième édition des "Barça Leaks" que publie le journal El Mundo raconte la course contre la montre à la fin du mois de juillet de l'année 2017 et la panique de ces derniers pour éviter le départ de Neymar. Un départ que le directeur sportif de l'époque, Raül Sanllehi, a tenté d'éviter par tous les moyens avec la collaboration du père du joueur. Le Brésilien a finalement rejoint le PSG le 3 août et ce fut presque un soulagement pour les dirigeants blaugranas...
"Si j'étais le Real..."
Dans un courrier du 31 juillet, le plus haut exécutif du club a écrit au président du Barça concernant la situation de Neymar qu'il considérait comme perdu malgré ses efforts. Une lettre que El Mundo a pu se procurer.
"Si on avait encore une chance de conserver Neymar, je vous assure qu'on l'a tuée en ne payant pas aujourd'hui (une prime à la signature gelée suite aux rumeurs de départ). Selon ce qui se dit, le Real Madrid a fait une offre de 180M€ pour Mbappé. Si j'étais le Real et que j'avais connaissance de cette situation, je planifierais clairement un échec et mat, mais c'est une réflexion personnelle... J'en reste là", peut-on lire.
Le Se Queda de @3gerardpique a 3 ans !
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) July 23, 2020
Joyeux anniversaire à lui. pic.twitter.com/OVeU61h0y7
En d'autres termes, le Barça imaginait que Neymar s'associerait non pas au Paris Saint-Germain, mais au Real Madrid. D'autres courriers révélés par El Mundo démontrent que la prime de prolongation s'élevait à 64,4 millions d'euros bruts dont 43,6 millions d'euros devaient être payés avant le 31 juillet. Finalement, le joueur a traîné son ancien club en justice mais a perdu en première instance. Ensuite, ils ont trouvé un accord à l'amiable.
Quelques jours avant que Neymar ne soit annoncé au PSG, les dirigeants barcelonais craignaient une "Figo bis" mais il n'en a rien été et pour cause, le Real Madrid n'a jamais appelé Neymar ou son père. "Le garçon est malade, il a des problèmes personnels et il pense qu'en fuyant Barcelone, il fuira aussi ses problèmes", disait-on de lui à l'époque.