Rodrygo ne fait pas la meilleure saison de sa jeune carrière au Real Madrid mais il peut compter sur le soutien de son entraîneur.
Vinicius et Rodrygo sont les deux pépites du Real Madrid, mais tous les deux ont été contraints de s'adapter à un nouveau système avec l'arrivée de Jude Bellingham. Et alors qu'on pouvait penser que Vinicius aurait plus de mal à s'adapter que son coéquipier en s'éloignant un peu de son couloir gauche, il n'en est rien.
Avec 6 buts lors des 4 derniers matchs, Vini porte le Real Madrid sans Bellingham et il n'est d'ailleurs plus qu'à deux longueurs du Britannique en ayant joué moins de faute à cause de ses blessures. Quant à Rodrygo, il est l'attaquant qui joue le plus mais celui qui marque le moins...
En effet, après 41 apparitions, il ne compte que 13 buts toutes compétitions confondues, c'est-à-dire 5 buts de moins que Vinicius qui n'a pu jouer que 28 matchs. Rodrygo a de surcroît inscrit la majorité de ses buts entre novembre-décembre et reste sur une mauvaise série puisque son dernier but remonte à Girona, il y a plus d'un mois...
Ancelotti critiqué de nouveau
Pourtant, le Brésilien peut compter sur le soutien et la confiance de son entraîneur. Jamais, à aucun moment, Carlo Ancelotti n'a décidé de mettre un peu de pression sur son joueur. "Je ne lui parlerais jamais des buts. Il est moins efficace cette année mais il apporte toujours beaucoup à l'équipe", répète-t-il sans cesse en conférence de presse.
Le fait est que, malgré lui, Ancelotti crée de l'injustice. En début de saison déjà, Brahim Diaz ne jouait quasiment jamais plus de 10 minutes alors qu'il montrait des choses et que Rodrygo était déjà à la peine. Ce sont les blessures qui ont offert plus d'opportunités au Marocain qui s'est ensuite installé dans la rotation. De force. Et Ancelotti a reconnu s'être trompé en ne lui faisant pas confiance plus tôt.
Ce scénario est, dans une moindre mesure, en train de se reproduire avec Arda Güler et c'est sans oublier le soldat Joselu, lui aussi plus efficace que le Brésilien. Mais en l'occurence, le Turc montre beaucoup en peu de minutes depuis plusieurs matchs et la logique voudrait qu'il grignote donc un peu du temps de jeu sur celui de Rodrygo par exemple.
Mais la position de Carlo Ancelotti est aussi cohérente dans un sens car on va entrer dans le moment fort de la saison et retrouver la meilleure version de Rodrygo est probablement clé alors que Manchester City se dresse déjà sur le chemin du Real en Ligue des Champions.