Auteur d’un bon match mais remplacé en fin de rencontre, Vinicius a littéralement perdu ses nerfs au moment de quitter le terrain.
Le Real Madrid s’est imposé 2-1 au Bernabéu ce dimanche dans le Clasico, mais au delà de la victoire, une scène en particulier a retenu l’attention des observateurs. L'énorme colère de Vinicius Junior à sa sortie à la 72e, et des propos vraiment limite, le tout capté par les caméras de DAZN.
Tout est parti de sa réaction en découvrant son numéro s’afficher. "Moi ? Moi ? Mister ! Moi ?", a-t-il lâché, très surpris et furieux du choix de Xabi Alonso. Quelques secondes plus tard, il a ajouté un "vai tomar no culo" (va te faire…) en se dirigeant vers le banc, une phrase clairement dirigée vers son entraîneur. Xabi, lui, a tenté d’apaiser la situation : "Allez, Vini, bon sang…"
"Toujours moi..."
La tension était palpable. Vinicius n’a même pas pris la peine de s’asseoir sur le banc, l’attaquant madrilène a filé tout droit vers les vestiaires, lâchant au passage : "Toujours moi, je quitte l’équipe. Je pars, je ferais mieux de partir". Enorme coup de gueule du numéro 7, un joueur déjà connu pour ses réactions impulsives.
💥 Vinicius, según Dazn, al irse del campo: "yo me voy del equipo, mejor me voy" pic.twitter.com/Npy46NbJFa
— Diario AS (@diarioas) October 26, 2025
Quelques minutes plus tard, en zone mixte, le ton s’est un peu adouci. Face aux caméras de Real Madrid TV, Vinicius a lancé : "Super match, gagner le Clasico est toujours très important. Nous avions hâte de disputer ce match".
Le Brésilien a aussi tenu à remercier les supporters : "Un message à tous les fans du Real Madrid, surtout à ceux venus au Bernabéu. Ils nous ont énormément soutenus." Revenant sur sa frustration d’être remplacé, il a tenté de relativiser : "Le Clasico est comme ça, il se passe beaucoup de choses sur et en dehors du terrain. Nous essayons d’équilibrer tout cela, mais ce n’est pas toujours possible."
Avant de conclure : "Nous ne voulons manquer de respect à personne, ni aux joueurs de Barcelone, ni aux supporters. Mais quand nous entrons sur le terrain, c’est pour défendre notre camp, et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui".









