L’entraîneur du Real Madrid aborde un mois crucial dans la saison, et le fait avec plusieurs grandes préoccupations.
Les blessés
Le Real Madrid n’est pas gâté niveau blessures dernièrement. Après avoir perdu Benzema et Eder Militao, ce fut au tour de Thibaut Courtois de rejoindre l’infirmerie, juste avant le match perdu face à Majorque. Pour affronter Al Ahly ce soir en demi-finale du Mondial des Clubs, l’Italien va une fois encore devoir composer sans sa colonne vertébrale.
Et même si le technicien a assuré que tous seraient de retour en cas de finale, leurs absences ont cruellement pesé sur le Real Madrid lors des dernières journées de Liga. Depuis la fin de la Coupe du Monde, l’infirmerie voit sans cesse de nouveaux joueurs déclarer forfait. Une préoccupation majeure pour Ancelotti.
Un calendrier lunaire
Jusqu'à 7 matchs dans quatre compétitions différentes : trois en Liga (Elche, Osasuna et Atlético), deux en Coupe du Monde des Clubs (en cas de victoire en demi-finale), deux en Copa del Rey (Barcelone) et deux en Ligue des Champions (Liverpool). Voilà ce qui attend la Casa Blanca. Un calendrier d'actions à couper le souffle pour un mois qui sera riche en rebondissements. Dans les semaines à venir, l'équipe de Carlo Ancelotti jouera pour pratiquement quatre titres.
"Nous n'allons pas délaisser des compétitions. Nous sommes en demi-finale de la Coupe, en huitième de finale de la Ligue des Champions et c'est la compétition la plus importante, en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, dans la lutte pour la Liga. Nous n'allons pas rejeter la moindre compétition, car ce club ne fait pas cela. Nous devons doser les joueurs car nous avons un programme fou", a-t-il déclaré avant le match contre Valence. Il y aura des rotations forcées par les absents, et d'autres imposées par l'enchaînement des grosses échéances qui arrivent.
Le calendrier du Real entre le 21/02 et le 19/03 : Liverpool - Atletico Madrid - Barça - Barça - Real Betis - Espanyol - Liverpool - Barça 🥵
Carlo Ancelotti a-t-il raison d'être inquiet? 🤔 pic.twitter.com/ubJA27aNQY
— GOAL France 🇫🇷 (@GoalFrance) January 30, 2023
La solidité défensive
Cette saison, le Real Madrid peine à garder ses cages inviolées à chaque match. Devant faire face à de nombreux forfaits, comme ceux de Mendy, Alaba ou encore Courtois, l’entraîneur est contraint de bricoler sans cesse sa ligne défensive. Au point même de devoir faire jouer Camavinga arrière gauche même si, il faut le reconnaitre, le Français s’en sort plutôt bien à ce poste. Mais par comparaison, le Real Madrid encaisse tout de même beaucoup plus de buts que la saison dernière.
L’ombre de 2015
Impossible de ne pas se remémorer ce qui était arrivé lors de la première étape d’Ancelotti sur le banc du Real quand on voit les problèmes de rendement dont font preuve les Merengues depuis début janvier. Une défaite en Supercoupe d’Espagne et plusieurs points de perdus en Liga, le Real n’y est pas.
Carlo Ancelotti le sait mieux que quiconque, il n’est pas à l’abris de revivre une seconde partie de saison noire si son équipe ne relève pas la tête. Les prochains gros rendez-vous de son équipe seront déterminants, à commencer par une victoire impérative dans ce Mondial des Clubs.
Changer de système
L'entraîneur italien envisage depuis un certain temps déjà de changer de système, passant de l'habituel 4-3-3 à un 4-2-3-1. Le retour de Tchouaméni et le bon travail de Camavinga au poste de latéral gauche pourraient permettre au staff de tester l'efficacité du 4-2-3-1 lors de cette Coupe du Monde des Clubs. Une variante qui donnerait plus de force au milieu de terrain et qui servirait aussi à lutter en Ligue des Champions avec les clubs ayant un impact plus physique que la norme.
"C'est un système qui me plaît. Surtout sur le plan défensif. Le meneur de jeu varie, parfois nous avons joué avec Modric là, Asensio, Rodrygo... c'est une position que Rodrygo aime bien car c'est un joueur idéal pour jouer derrière un attaquant. Nous y réfléchissons", a-t-il déclaré.
Un autre joueur qui pourrait bénéficier du changement de système serait Dani Ceballos. Le milieu de terrain a toujours montré sa prédilection pour le poste de meneur de jeu et à ses débuts, tant au Betis qu'avec les U21, ses meilleures performances se signaient toujours en tant que numéro 10.