Toujours en course pour décrocher son billet pour le prochain Mondial, Bale ne cesse d’alimenter les débats en Espagne et ailleurs, mais pas uniquement pour ses performances avec le Pays de Galles.
Gareth Bale a épaté son monde la semaine passée face à l’Autriche, en venant inscrire un superbe doublé pour que son équipe valide son passage vers une match décisif pour accéder à la Coupe du Monde au Qatar.
Rien d’anormal jusque là, sauf que l’attaquant était convalescent quelques jours avant, et a manqué le Clasico en raisons de problèmes au dos. Son rétablissement éclair et le niveau qu’il a affiché face aux Autrichiens en a donc surpris plus d’un, surtout du côté de Madrid, le club qui l’emploie.
Tout tend maintenant vers un départ du Real Madrid pour le joueur de 30 ans, dont le cas a été évoqué hier soir sur le plateau de l’After Foot, l’émission phare de la radio RMC. L’un des mieux placés pour parler de Bale, le journaliste Fred Hermel, n’y est pas allé par quatre chemins.
"Bale aurait pu devenir le patron du Real Madrid"
"C’est un joueur exceptionnel. Il a des qualités physiques incroyables. Voir un mec qui part avec 3 mètres de retard et qui arrive avec 1 mètre d'avance en partant du milieu de terrain, ça je l'ai vu peu de fois dans ma vie. S’il l’avait voulu, Gareth Bale aurait pu devenir le patron du Real Madrid, l’un des tous meilleurs joueur du monde et, peut-être un jour, Ballon d’Or. Mais, le problème, c’est qu’à chaque fois, on a l’impression qu’il se fout de la gueule du Real Madrid", lance le consultant qui a passé 20 ans à Madrid.
Le journaliste poursuit, et raconte une petite histoire qui risque fort d’écorner un peu plus encore l’image du Gallois auprès des Madridistas… "Je vais vous raconter une anecdote, c’est un joueur espagnol qui me l’a racontée. Ce joueur rencontre Bale, qui est prêté à Tottenham à l'époque. Ils parlent un peu tous les deux avant un match et il lui demande : 'Alors, tu retournes au Real l’année prochaine ?' et Bale lui a répondu : "Bah oui, je retourne en vacances". Il en a rien à foutre du Real Madrid", insiste Hermel.