Le fils de la légende madrilène, Luca Zidane, a donné une interview pour The Weekly. Il y évoque les conséquences de porter un tel nom et sa vie de gardien de but.
Cette semaine, vous avez débuté le Mondial U17 avec la France au Chili. Un titre, celui de champion du monde, qu’a déjà gagné votre père...
« Nous arrivons avec le statut de Champions d'Europe, mais maintenant on recommence tout à zéro. Je suis très fier de pouvoir jouer cette grande compétition. »
Y a-t-il un moment de votre carrière où le fait de porter le nom de Zidane est devenu un obstacle pour vous ?
« Quand j'entends le nom Zidane, la première personne à qui je pense, c’est mon grand-père, qui est une figure très importante dans notre famille. Mais bien sûr, vous avez raison, je ne peux pas nier que je suis le fils de Zinédine. Je suis très fier de ce qu’a réalisé mon père, et porter ce nom est une grande joie, mais je n’aime pas être comparé à lui. »
C’est pour ça que vous êtes devenu gardien très jeune ?
« En tant que gardien on me juge sur mes performances et je ne veux pas être comparé à mon père, mais oui, en effet, ce fut l'une des raisons. »
Vous vous impliquez beaucoup dans le jeu d'équipe. Comment avez-vous développé ce style ?
« J’aime jouer au football, faire partie du jeu et y contribuer d'une manière active. Je participe comme un 11ème joueur de champ sur le terrain. Je suis convaincu qu’à l'avenir, les gardiens participeront plus et pour cela il faut être très bon avec le ballon dans les pieds. »
Lors de la dernière Coupe d'Europe des moins de 17 ans, vous avez été le héros de la France en arrêtant trois tirs au but en demi-finale... mais vous en avez alors tiré un et échoué. Au Mondial au Chili vous serez capable de retirer un pénalty ?
« Cela dépend des circonstances... Il faut prendre en compte le déroulement du match et voir s’il est nécéssaire que quelqu'un d'autre en assume la responsabilité. Si je dois le faire, il n’y aura pas de problème. Je me sens prêt. »
Votre principale mission est de les arrêter. Comment vous préparez-vous à cela ?
« Je prends les choses comme elles viennent. Je ne travaille pas les pénaltys de manière spécifique. C’est une question d'intuition et j’en ai beaucoup depuis tout jeune. C’est un facteur déterminant et fondamental dans un face à face avec l’adversaire. »